Abstract FR:

Ce travail constitue une mise au point de la situation actuelle du topinambour. Largement exploite jusqu'aux annees 1950 pour l'alimentation animale et la production d'alcool carburant lors de la derniere guerre, il n'occupe plus en france que quelques milliers d'hectares. Des dosages hebdomadaires de matiere seche, puis une analyse de glucose et fructose par la methode enzymatique de bergmeyer (1974) chez trois cultivars de topinambour, kharkov, violet de rennes et bordo provenant d'un champ experimental de 50 ares pendant les hivers 1987-88, 1988-89 et 1989-90 ont permis de cerner les pourcentages moyens en fonction des varietes, des conditions pedologiques et climatiques. La matiere seche varie de 15 a 22% et les glucides totaux de 11 a 12,5% dont =75% de fructose, les varietes tardives etant legerement plus riches que les precoces. La production moyenne de glucides totaux a l'hectare se situe en annee normale a 6,5 t/ha (5,9-7,2). Les tubercules qui restent dans le sol perdent une fraction de leurs glucides en hiver, la moyenne des trois annees est estimee a 15% pour le kharkov, 13,5% pour le violet de rennes et 14,2% pour le bordo. Une etude comparative des rendements en matiere seche et en glucides avec la chicoree realisee en 1988-89 et 1989-90 s'est soldee par un avantage sensible pour le topinambour. Enfin, les recherches realisees en 1988-89 et 1989-90 sur 39 clones de topinambour montrent que les meilleurs rendements en glucides et surtout en fructose sont obtenus toutes conditions pedologiques, climatiques et culturales etant favorables avec des cultivars a haute productivite, presentant un rapport fructose/glucose eleve comme le violet de rennes, le bordo et a un moindre degre le kharkov