Effets a long-terme de changements climatiques (co2, temperature) sur une graminee prairiale (lolium perenne l. ). Interactions avec l'azote
Institution:
Clermont-Ferrand 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
Des peuplements (0,5 m#2) de ray-grass anglais (lolium perenne l. ), cultives sur un sol (45 cm de profondeur) a deux niveaux de fertilisation azotee, ont ete soumis durant deux ans a trois climats: temoin (recopie des conditions exterieures) ; enrichissement en co#2 (700 ppm) ; enrichissement en co#2 et augmentation de la temperature de l'air de 3c. Ces peuplements geres par la fauche (5-6 coupes par an) ont recu une meme irrigation, calculee pour produire un deficit hydrique en ete et un drainage en hiver. Durant la saison de croissance, sous fort co#2, l'assimilation nette photosynthetique du couvert, la respiration epigee et la respiration souterraine ont augmente, respectivement, de 28-43, 15-16 et 33-37%. La teneur en sucres solubles, determinee par clhp, s'est accrue de 62-86 et de 22-27% dans les limbes et les gaines, respectivement. La productivite epigee annuelle a augmente de 14-19%, tandis que l'evapotranspiration diminuait legerement, entrainant une augmentation de 17-30% de l'efficience d'utilisation de l'eau. L'enrichissement en co#2 a entraine, d'une part, une diminution de la teneur en azote critique et, d'autre part, une diminution du niveau de nutrition azotee des peuplements de ray-grass. La phytomasse racinaire s'est accrue de 45-52% sous fort co#2 et la diminution de l'indice de recolte a ete attribuee a un deficit de nutrition azotee, d'une part, et a une limitation saisonniere de l'activite des puits aeriens, d'autre part. Un rechauffement de 3c sous 700 ppm co#2 n'a pas modifie la productivite annuelle, mais le profil saisonnier de croissance s'est decale de l'ete vers le printemps et l'automne du fait d'une secheresse estivale accrue. Sous l'effet du co#2, une accumulation supplementaire de carbone de 2,7 a 3,5 t c ha#-#1 a ete observee durant la saison de croissance dans le compartiment souterrain. Les ecosystemes prairiaux temperes pourraient donc stocker du carbone dans le sol en reponse a l'augmentation actuelle de la concentration atmospherique en co#2