thesis

Etude du role d'une nouvelle famille d'interferons (trophoblastine, otp, ou ifn-tau) dans la fonction luteale chez la brebis

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Rennes 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Chez la brebis, la regression des structures luteales et la chute de la progesterone qui se produisent en fin de cycle sont dues principalement a l'action d'un facteur luteolytique uterin: la prostaglandine f2 (pgf2). En presence de l'embryon, la luteolyse est inhibee et le corps jaune est dit gestatif. L'administration intramusculaire ou intra-uterine d'un interferon trophoblastique ovin recombinant (r. Oifn-t) a des brebis cycliques permet le maintien des structures luteales et de la secretion de progesterone en inhibant les secretions pulsatiles de la pgf2. Administre par voie intra-uterine aux memes doses, l'ifn- recombinant bovin (r. Bifn-) n'est pas capable d'inhiber la regression du corps jaune. L'administration intra-uterine en une seule fois de r. Oifn-t sur des supports a effet retard tels que les liposomes ou des matrices covalentes est aussi efficace dans le maintien de l'activite luteale que les quantites injectees quotidiennement. L'oifn-t n'est pas suffisant pour maintenir seul l'activite luteale a 100%. Aussi avons-nous teste l'effet d'un autre facteur trophoblastique, le paf, dans l'inhibition de la luteolyse. Le paf administre seul a des brebis cycliques ne prolonge pas l'activite fonctionnelle du corps jaune et, en association avec le r. Oifn-t, il n'ameliore que tres legerement l'effet du r. Oifn-t. Les corps jaunes se maintiennent de facon variable chez les brebis traitees par le r. Oifn-t et leur persistance n'excede jamais celle d'un corps jaune gestatif. Aussi avons-nous analyse l'effet de la production d'oestrogene folliculaire sur cette variabilite de reponse individuelle. L'administration chronique de busereline reste neanmoins sans effet sur la persistance des corps jaunes maintenus par l'administration de r. Oifn-t. En conclusion, les differences de reponse individuelle ainsi que la variabilite de la persistance des corps jaunes maintenus par le r. Oifn-t depend d'autres facteurs encore mal identifies