thesis

Partition des plasmides a bas nombre de copies chez escherichia coli : etudes des interactions qui impliquent les elements sopabc du plasmide f

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Toulouse 3

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Abstract FR:

Chez les bacteries, la fonction qui assure la distribution equitable des genomes dans chacune des cellules filles issues de la division cellulaire est appelee partition. Les acteurs et les mecanismes de ce processus analogue a la mitose eucaryote sont encore mal connus. Pour etudier la partition, notre modele est le plasmide f d'escherichia coli. Present a bas nombre de copies dans la cellule, il porte ses propres determinants de partition sous forme de deux genes codant pour les proteines sopa et sopb, et d'une sequence centromerique, sopc, avec laquelle sopb forme un complexe qui pourrait etre reconnu par des facteurs cellulaires au moment de la partition. La nature de ces facteurs, et le role de sopa dans la partition sont encore inconnus. Nous avons recherche les facteurs cellulaires impliques dans la partition de f par une approche dite d'interference peptidique visant a isoler des sequences du chromosome d'escherichia coli qui, exprimees sous forme de peptides, rendent le plasmide f instable. La sequence destabilisatrice dopl, un fragment interne a un nouveau gene, ldc, a ainsi ete identifiee. Nous montrons que ldc est une deuxieme lysine decarboxylase d'escherichia coli. Le peptide dop 1 pourrait interferer avec la replication du plasmide f, mais son implication et celle de ldc dans la partition de f est incertaine. Par la meme approche, et afin de comprendre le role de sopa dans la partition, nous avons recherche les peptides issus de la proteine sopa capables de perturber la partition du plasmide f. Nous montrons que la surexpression d'un domaine central de sopa destabilise f. Ce peptide n'altere pas la superhelicite du plasmide, ni l'expression de l'operon sopabc, et pourrait contenir une helice transmembranaire. L'interference du peptide avec l'hypothetique ancrage de sopa dans la membrane est discutee. Enfin, nous observons que la surexpression du gene sopa destabilise le plasmide f, induit une condensation des nucleoides et inhibe la division cellulaire. La toxicite de sopa serait dependante de mukb, un gene implique dans la partition des chromosomes. Un exces de sopa provoque une augmentation de la superhelicite du plasmide f. En absence de la topoisomerase i d'e. Coli, un plasmide exprimant sopa montre une superhelicite accrue. L'implication de sopa dans le controle de la superhelicite du plasmide f est discutee.