thesis

Mise au point de préparations vaccinales basées sur des vecteurs viraux et dirigées contre l'infection par le virus de l'Hépatite C

Defense date:

Jan. 1, 2003

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Abstract EN:

More than 170 millions people are infected by Hepatitis C Virus (HCV) throughout the world. Five to twenty percent of these infections lead to cirrhosis and hepatocarcinoma. Few datas about viral enzymes have been collected, due to the absence of an efficient in vitro replication system. Thus, few specific antiviral drugs are available to fight against the desease. Nowadays, vaccination seems the most promising strategy. Recombinant viral vectors, either encoding native or modified HCV structural proteins, or encoding non structural proteins, were engineered. These vectors were based on vaccinia virus (MVA strain) and adenovirus, which are both non replicative in most of mammalian cells. All vectors were first analyzed for their capacity to allow HCV proteins expression in hepatocellular transduced cells. Proteins were detected by immunofluorescence or Western Blot. The immunogenicity of the vectors was evaluated in two murine models (C57/Bl6 and HLA-A2. 1 transgenic mice). Anti-HCV antibodies were detected by ELISA in sera from immunized mice. Mice splenocytes were analyzed either for their ability to proliferate (3H-thymidine incorporation test), to produce IFN-g (ELISPOT), or for their cytotoxic properties (51Cr release CTL assay). Thus, we have demonstrated a more efficient induction of humoral and cellular immune response against the viral envelope glycoprotein E2 when mice were immunized with the vector encoding E2 expressed at the cell surface, compared with the intracellular native E2. After analysis of the immunogenicity of each vector, this work will lead to the evaluation of prime-boost combination and to the selection of adenoviral and poxviral vectors for clinical assays.

Abstract FR:

"Le Virus de l'Hépatite C (VHC) touche plus de 170 millions de personnes dans le monde. Les infections par ce virus conduisent au développement de stéatoses, de cirrhoses et de cancers du foie dans 5 à 20 % des cas. Du fait d'une faible multiplication des virions in vitro, et donc d'un manque de données quant aux propriétés intrinsèques des enzymes virales, peu de traitements antiviraux voient le jour. La vaccination semble pour l'instant la voie privilégiée dans la lutte contre l'épidémie. Des vecteurs viraux recombinants codant, d'une part, pour les protéines de structure natives ou modifiées ou, d'autre part, pour les protéines non structurales du VHC, ont été construits. Ces vecteurs sont basés sur un poxvirus (virus de la vaccine, souche MVA) et un adénovirus de type 5 non réplicatifs. Leur capacité à permettre la production des protéines VHC a été testée après infection de cellules hépatocytaires humaines par immunofluorescence ou Western Blot. L'immunogénicité de ces vecteurs viraux a été évaluée dans deux modèles murins. Les anticorps anti-VHC ont été détectés par test ELISA dans le sérum des souris immunisées. Les lymphocytes présents dans la rate ont été testés pour leur capacité à proliférer (tests d'incorporation de 3H-thymidine), à produire de l'IFN-g (tests ELISPOT) ou pour leur propriétés cytotoxiques (test de relargage de 51Cr) en présence des antigènes VHC. Nous avons ainsi pu démontrer l'induction plus efficace de réponses immunitaires dirigées contre la glycoprotéine d'enveloppe E2 lors d'immunisations réalisées avec le vecteur permettant l'expression de cette protéine à la surface cellulaire, en comparaison avec E2 native intracellulaire. Après avoir évalué les propriétés individuelles de chaque vecteur viral, les perspectives de ce projet sont d'évaluer l'immunité de combinaisons vaccinales de type "prime-boost", et de sélectionner les combinaisons les plus efficaces en vue d'inclure les vecteurs choisis dans des protocoles d'essais cliniques. "