Etude des glycoprotéines du virus de l'hépatite C : Conception d'outils moléculaires pour l'identification des récepteurs cellulaires
Institution:
Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Hepatitis C virus (HCV) encodes two viral envelope glycoproteins, E1 and E2. In the absence of an efficient cell culture system, an heterologous expression system based on vaccinia virus was developed. Recombinant glycoproteins E1 and E2 assemble to form an E1E2 heterodimer retained in the endoplasmic reticulum (ER). To study the subcellular localization of these glycoproteins in human hepatic live cells, the fluorescence emitted by the enhanced green fluorescent protein (EGFP) was used. The use of EGFP as a molecular tag allows a direct observation of the maturation of E2 and its retention in the ER. Biochemical characterization of EGFP-E2 showed that this fusion protein is biologicaly functional. To study HCV interactions with target cells receptors, it might be preferable to use soluble or particule- and cell-surface expressed E1E2 heterodimeric complexes. Secreted glycoproteins are expressed as monomeric forms and may not accurately mimic the reality of these interactions. No virus-like particules formation was observed suggesting the lack of cellular and viral factors essential for virus particule assembly. On the other hand, expression of recombinant chimeric glycoproteins allows modification of subcellular localization and heterodimerization of envelope proteins. This cell-surface E1E2 heterodimer could constitute a very appropriate new toll to decipher the cell fusion activity of HCV glycoproteins and to identify new receptors for the virus using a sensitive cell fusion system based on the activation of a gene reporter.
Abstract FR:
Le virus de l'hépatite C (VHC) code deux glycoprotéines d'enveloppe virale, E1 et E2. En absence d'un système de culture cellulaire efficace du VHC, un système d'expression hétérologue basé sur le virus de la vaccine a été développé. Les glycoprotéines recombinantes E1 et E2 s'assemblent en complexes hétérodimériques retenus au niveau du réticulum endoplasmique (RE). Afin d'étudier la localisation subcellulaire de ces glycoprotéines dans des cellules humaines vivantes d'origine hépatique, la fluorescence émise par la protéine verte fluorescente désigné enhanced green fluorescent protein (EGFP) a été utilisé. L'utilisation de la protéine EGFP comme marqueur moléculaire permet de suivre directement dans des cellules vivantes la maturation et la rétention au niveau du RE de la glycoprotéine E2. La caractérisation biochimique de la protéine EGFP-E2 a montré que cette protéine de fusion est biologiquement fonctionnelle. Afin d'étudier les interactions des protéines d'enveloppe du VHC avec les récepteurs sur les cellules cibles, il convient d'exprimer des complexes hétérodimériques E1E2 soit sous forme libre, soit à la surface de structures cellulaires ou particulaires. Les glycoprotéines sécrétées sont exprimées sous une forme monomérique et ne représentent vraisemblablement pas l'outil biochimique idéal pour reproduire la réalité de ces interactions. L'absence de formation de particules pseudo-virales suggère l'existence d'un ensemble de facteurs cellulaires et viraux non identifié et nécessaire à la morphogenèse virale. Par contre, l'expression de glycoprotéines chimériques recombinantes a permis de modifier la localisation subcellulaire et l'hétérodimérisation des protéines d'enveloppe. Cet outil biochimique peut se révéler particulièrement adaptée pour une étude de l'activité fusionnelle des glycoprotéines du VHC et l'identification de nouveaux récepteurs grâce au développement d'un système de fusion cellulaire sensible basé sur l'activation d'un gène rapporteur.