Homologies et singularités interspécifiques (ranidés) et intra spécifiques (lapins)
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
Vers une phylogénie des ranidae: aucune hypothèse phylogénétique détaillée n'a été proposée pour l'ensemble des espèces incluses dans la famille des ranidae. Une approche moléculaire de cette problématique a été entreprise à partir de spécimens des collections du muséum (MNHN). Un fragment du gène mitochondrial 1-rrna a été choisi pour tester certains groupements supra-spécifiques. La pertinence du choix du gène 1-rrna à ce niveau de la systématique a été démontrée. De plus, les deux méthodes de reconstruction phylogénétique utilises se sont révélées être congruentes, permettant d'entrevoir des pistes de recherche interessantes telles que le caractère suppose polyphylétique du genre rana ou des rhacophorinae. Parallèlement un travail utilisant les techniques de la morphométrie multivariable a également été effectue en limitant l'analyse a l'une des sous-familles des ranidae: les tomopterninae. Face aux difficultés expérimentales, une étude spécifique a permis de montrer que la fixation de tissus par le formaldéhyde endommage l’ADN. L'influence des paramètres sur la dégradation de l’ADN, ainsi que les précautions de manipulation ont été décrits en détail. Caractérisation génétique et origine des races de lapins domestiques: la domestication du lapin, oryctolagus cuniculus, ne s'est développée qu’à partir du vingtième siècle. Il nous est apparu intéressant de chercher à caractériser génétiquement les races domestiques actuelles au moyen de marqueurs mitochondriaux. Une étude impliquant un marqueur nucléaire (microsatellites) a également été effectuée et dont la validation a été démontrée. Le typage de l’ADN mitochondrial a mis en évidence la présence d'un second type de la lignée maternelle b au sein des races domestiques. L'analyse de la variabilité allélique a montré que la diversité génétique présentée par l'ensemble des races est importante. En revanche, la différenciation des fréquences alléliques des races les unes par rapport aux autres ainsi que vis-à-vis des populations sauvages est très faible. D'un point de vue phylogénétique, aucune affinité claire entre les races domestiques et des populations sauvages en particulier n'a pu être mis en évidence ; toutefois, les analyses phylogénétiques individuelles ont permis de différencier les individus de deux souches synthétiques entretenues à l’INRA