thesis

Interactions entre les virus responsables de syndromes d'immunodeficience acquise chez l'homme et le chat et des cellules endotheliales humaines et felines

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Jan. 1, 1992

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Le virus de l'immunodeficience humaine (hiv), responsable du syndrome d'immunodeficience acquise humaine, infecte non seulement les cellules mononucleees sanguines et les macrophages, mais aussi d'autres cellules, comme les cellules endotheliales. Ce travail a eu pour but d'etudier in vitro, les interactions entre des cellules endotheliales humaines et le hiv. Dans une premiere partie, nous demontrons la permissivite des cellules endotheliales des sinusoides hepatiques humaines pour le hiv in vitro. Des souches de hiv a tropisme monocytaire ou lymphocytaire sont egalement capables de se multiplier dans ces cellules, pour lesquelles la molecule cd4 sert de recepteur viral. De plus, la synthese de proteines cellulaires specifiques est modulee lors de la replication du hiv, alors que la viabilite et le cytosquelette sont peu affectes. D'autres cellules endotheliales humaines, isolees des veines ombilicale et saphene, ne se sont pas averees permissives pour 7 souches de hiv. Toutefois, dans ces cellules cd4-negatives, un faible taux de multiplication de la souche hiv-1 ndk, qui penetre dans ses cellules cibles independamment de ce recepteur, est observee. Le recours a un modele animal devrait plus aisement permettre d'etablir le role des cellules endotheliales dans l'infection par le hiv in vivo. Apres quelques essais avec des cellules murines, nous avons isole differents types de cellules endotheliales du chat, et les avons infectees avec le virus de l'immunodeficience feline (fiv), qui induit chez le chat un syndrome proche du sida humain. Nos resultats indiquent que les cellules endotheliales du foie et du cerveau du chat sont permissives pour le fiv, alors que celles de l'aorte et de l'endocarde ne le sont pas. Le recepteur cd4 felin ne semble pas intervenir dans cette infection. Ce travail demontre que les cellules endotheliales pourraient prendre part, bien que longtemps sous-estimees, a la physiopathologie de la maladie liee au hiv chez l'homme et au fiv chez le chat