thesis

Determinisme genetique et evolution saisonniere des virulences chez erysiphe graminis f. Sp. Hordei

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Paris 11

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

L'interaction hote-parasite hordeum vulgare / erysiphe graminis f. Sp. Hordei induit differents types d'infection en fonction du gene de resistance et de l'isolat d'oidium. Vis-a-vis de la resistance mla13, nous avons montre par des croisements en retour et par des croisements entre descendants que l'avirulence est controlee par deux genes independants, donnant chacun un type d'infection. Le plus souvent, aucun polymorphisme des types d'infection incompatibles n'a ete observe dans les populations pathogenes. Par consequent, seulement deux classes, avirulence et virulence, ont ete considerees pour etudier les effets des genes de resistance specifiques presents dans les varietes cultivees sur l'evolution des populations pathogenes. Des piegeages de spores d'e. Graminis f. Sp. Hordei a l'echelle regionale dans l'est, le nord et l'ouest de la france, ainsi que des piegeages a l'echelle locale a grignon, ont montre que les varietes d'hiver, possedant peu de genes de resistance specifique, et les varietes de printemps, possedant des genes de resistance specifique diversifies, selectionnent deux groupes de pathotypes. Le premier groupe est compose essentiellement d'un pathotype simple, possedant la seule virulence inutile va22. Ce pathotype est capable de se developper sur la majorite des varietes d'hiver, mais pas sur les varietes de printemps. Le second groupe est compose de pathotypes diversifies et complexes, possedant entre trois et dix virulences. Ces pathotypes complexes sont selectionnes par les varietes de printemps. La complexite de la population pathogene augmente entre mars-avril et mai-juin, mais les pathotypes simple s restent presents a une frequence elevee d'une annee a l'autre sur les varietes d'hiver. Une adaptation differentielle des pathotypes simples et complexes aux varietes d'orge ou aux conditions climatiques, ou un decalage des epidemies sur les varietes de printemps par rapport aux varietes d'hiver, pourraient expliquer la frequence elevee des pathotypes simples