Le retrovirus vih1 et la sous-population lymphocytaire t4 : analyse du deficit fonctionnel et des mecanismes cytopathogenes; consequences dans le developpement d'une strategie vaccinale
Institution:
Paris 6Disciplines:
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Au sein de ce travail, il a ete montre que l'activation immunologique (par un agent mitogene) de lymphocytes t infectes in vivo ou in vitro par le virus de l'immunodeficience humaine, le vih1, induisait une production diminuee d'interleukine-2 suivie de la relache virale et enfin de la mort des cellules, tres probablement provoquee par des perturbations membranaires. Aussi, si l'activation immunologique in vitro mime la stimulation antigenique in vivo, il est fort possible que chez le sujet seropositif vih, l'intervention d'un autre agent infectieux entraine cette sequence d'evenements et soit ainsi responsable du passage de l'etat de latence asymptomatique a l'etat d'immunosuppression chez les sujets seropositifs. Une etude plus detaillee de la sequence de ces evenements a montre qu'au cours des premiers stades du processus infectieux et toujours avant la relache virale, les lymphocytes expriment a leur surface les antigenes de l'enveloppe virale: il y a donc existence d'une phase immunogene. De plus, l'effet cytopathique exerce par le retrovirus sur les lymphocytes t cibles n'est induit qu'au dernier stade du processus, apres la relache virale. La mise en evidence de cette phase immunogene a conduit a la mise au point d'un protocole experimental d'immunisation contre le syndrome d'immunodeficience acquise chez l'homme, par utilisation du virus vaccine recombine avec la glycoproteine d'enveloppe du virus, qui engendre une reponse immunitaire