Etude multiparamétrique d'une population de lutteurs de haut niveau au cours d'une saison sportive
Institution:
Clermont-Ferrand 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
Le but de cette étude était de réaliser un suivi des paramètres bioenérgétiques et endocriniens au cours d'une saison sportive, au cours d'une compétition et de la période post-compétitive chez une population de lutteurs juniors de haut-niveau. Nous avons recherche les tests les plus discriminants pour évaluer les qualités physiques spécifiques a la lutte. Ces résultats ont pu être compares a ceux de l'équipe de France senior. Ces lutteurs, normalement scolarises, ont ete compare, sur le plan hormonal, a une population d'étudiants non sportifs, afin d'évaluer l'impact de la charge d'entrainement par rapport a la charge de travail scolaire. Il ressort de nos resultats que les lutteurs juniors ont des qualités aérobies (vo2max de l'ordre de 60 ml. Min#-#1. Kg#-#1) et de force maximale des membres inférieurs équivalentes aux meilleurs lutteurs francais seniors. Par contre la résistance et la force maximale des membres supérieurs ainsi que la force explosive des membres inférieurs sont plus importantes chez les athlètes seniors. Sur le plan hormonal, les taux de cortisol relévent aussi bien chez les étudiants que chez les lutteurs sont supérieurs a ceux rapportes chez des adultes sédentaires, alors que les taux de testosterone sont comparables. Cependant, l'évolution de ces deux hormones au cours d'un cycle scolaire est différente dans les deux groupes. L'entrainement physique intensif induit un niveau de contrainte supèrieur a celui observe chez les etudiants non sportifs, objective par des taux de cortisol superieurs. L'entrainement physique axe sur la force et la résistance permet de maintenir et même d'augmenter les taux de testosterone. Une coupure de quinze jours permet une recupération correcte, en ce sens que les taux des deux hormones rejoignent leurs valeurs basales de la rentree de septembre. Au cours de la compétition les taux de cortisol sont fortement augmentes, alors que ceux de testosterone restent stables. Dans la phase post-competitive, les taux de cortisol sont des le début inférieurs a la normale alors que ceux de testosterone sont augmentes, ce qui se traduit par un rapport t/c fortement élevé le premier jour revenant graduellement a sa valeur basale au bout d'une semaine.