Abstract FR:

Le but de ce travail est l'étude de l'influence de l'activité sportive et du niveau de performance sur l'activité surrenalienne chez la femme. Notre population est composée de 36 sportives adultes reparties en 4 groupes : handballeuses nationales (n = 13), handballeuses régionales (n = 7), volleyeuses nationales (n = 7), volleyeuses régionales (n = 9), et d'un groupe témoin de 10 sédentaires. Des mesures anthropométriques ainsi que des mesures de vo#2 max. , des tests psychologiques et des dosages salivaires d'hormones ont été effectues a 4 reprises au cours d'une saison sportive de 4 mois. Les concentrations salivaires de cortisol, de dehydroepiandrosterone, d'androstenedione et de 11 hydroxyandrostenedione ont été determinées le matin, avant et après un exercice physique (session d'entrainement ou compétition) et le lendemain matin. Une activite sportive, même modérée, augmente les valeurs de repos des androgènes surrénaliens. Par contre, c'est seulement a partir d'un haut niveau de performance et/ou d'un volume d'entrainement élève qu'apparait une augmentation des concentrations de cortisol de repos. Le comportement du cortisol lors d'une session d'entrainement et lors d'une compétition officielle est fonction de la nature de l'activité pratique et/ou des traits psychologiques propres a chacune des populations. Les différences de réaction du cortisol entre une session d'entrainement et une compétition officielle sont les témoins de l'importance de la composante psychologique en compétition. La réactivite des androgènes surrénaliens lors d'un exercice physique (session d'entrainement, compétition) est en relation avec la nature même de l'activité pratique. La compétition induit un déséquilibre de la balance androgène/cortisol le jour de la compétition et lors de la récupération, l'activité androgénique étant plus sollicitée chez les volleyeuses.