thesis

Mecanismes de defense des plantes aux micro-organismes pathogenes : reaction locale hypersensible et signaux impliques

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Paris 11

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Abstract FR:

Les plantes peuvent repondre a l'attaque par des agents pathogenes de type virus, bacterie ou champignon, en induisant une reaction locale hypersensible (rlh), un mecanisme de defense particulierement efficace. L'infiltration dans des feuilles de tabac d'un eliciteur glycoproteique d'origine fongique a permis de caracteriser fonctionnellement cette rlh. La zone traitee developpe une necrose de type hypersensible (zone hr). La zone etroite entourant la zone hr ne contient pas de traces d'eliciteur et est le siege de fortes reponses de defense : elle est appelee zone de resistance locale acquise (lar). La lar est regulee par un signal de plante libere par les cellules en etat de hr et diffusant a faible distance. Ce signal est distinct de l'acide salicylique (sa) et probablement de h#2o#2, deux molecules impliquees dans les processus de signalisation des defenses. Un des modes d'action propose du sa serait d'inhiber l'activite des catalases vegetales, des enzymes degradant h#2o#2. Grace a notre systeme simplifie, nous avons montre que l'activite catalase est en fait regulee via une repression rapide des genes correspondant et non pas via le sa. Le role de h#2o#2 dans la mise en place des defenses a ete examine suivant deux approches complementaires, l'une sur plante entiere et l'autre sur suspensions cellulaires. Les resultats sur cultures de cellules indiquent que, chez le tabac, h#2o#2 n'est ni necessaire ni suffisant pour l'etablissement de la mort hypersensible, pour la stimulation de l'activite phenylalanine ammoniac lyase (impliquee dans la biosynthese de la lignine, d'antibiotiques et du sa), pour l'accumulation de sa et pour la degradation de la scopoletine, une molecule aux proprietes antibiotiques. Les resultats sur plante entiere montrent que h#2o#2 ou d'autres formes reactives de l'oxygene semblent reguler de maniere negative, directement ou indirectement, le signal lar.