Abstract FR:

La premiere partie du travail a consiste en l'etude de la liberation somatique par le neurone e4 du ganglion visceral d'helix de materiel apparente a la somatostatine (som). Nous avons utilise, pour cela, la technique des immunoelectrodes. Cette technique couplee a une electrode de stimulation intracellulaire, nous a permis de montrer que la liberation extra-synaptique de som est calcium-dependante. Ensuite, partir de ces experiences, nous avons developpe une approche theorique du fonctionnement des immunoelectrodes. Dans la seconde partie, nous avons etudie l'action de la som sur les neurones du bulbe olfactif (bo) de souris. En effet, certains interneurones du bo : des cellules periglomerulaires (pg), des cellules a axone court (ac) superficielles ou profondes contiennent de la som. Nous avons d'abord choisi d'etudier les cellules apres dissociation afin d'eliminer la som endogene. Nous avons mis au point un protocole de dissociation. Nous avons utilise la technique du patch clamp pour observer l'activite electrique cellulaire. Avec cette approche cellulaire, nous avons compte de nombreuses cellules gliales que nous avons classe en fonction de leurs courants membranaires. Puis, nous avons observe l'activite membranaire des cellules mitrales dans des tranches de bo. Lorsqu'elles sont activees par une stimulation electrique presynaptique, leur activite est modifiee par l'application de som en perfusion. L'action de la som est indirecte car elle reduit la duree de l'excitation engendree par la stimulation. Cette action est la consequence de l'action de la som sur les interneurones modulant l'activite des cellules mitrales. La som agit probablement par les cellules granulaires qui ont des synapses avec des ac et des pg et des synapses reciproques avec les cellules mitrales. La somatostatine a une action inhibitrice de la duree de l'excitation creee par une stimulation presynaptique, elle pourrait donc intervenir dans la transmission de l'information olfactive.