Controle de la reproduction chez la femelle tilapia oreochromis niloticus (poissons, cichlides) : interactions entre les phenomenes de comportement parental et l'ovogenese, et role des facteurs endocriniens
Institution:
Rennes 1Disciplines:
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Le but de ce travail etait d'etudier les relations pouvant exister entre les soins prodigues par la femelle du tilapia oreochromis niloticus a sa progeniture, le developpement ovarien et certains facteurs endocriniens. Lors de la comparaison de cycles sexuels de deux groupes de femelles placees en situation de donner normalement ou non leurs soins parentaux, nous avons observe que la duree du cycle ovarien est raccourcie chez les femelles non parentales (15 jours au lieu de 27 jours pour un cycle normal). D'autre part, chez les femelles parentales, le developpement des follicules vitellogeniques est ralenti, particulierement pendant la phase de garde (jour 12 a 18). En outre, le demarrage de la vitellogenese caracterise par l'augmentation des rgs et des niveaux en stradiol, testosterone et vitellogenine, est retarde de 6 jours pour les femelles parentales. Ces resultats montrent que la vitellogenese peut etre acceleree par suppression des soins parnetaux et suggerent une relation fonctionnelle entre ces deux processus. Nous avons essaye de verifier l'hypothese d'un possible role de la prolactine dans le determinisme du comportement parental. La comparaison des niveaux plasmatiques et hypophysaires des deux isoformes de prl entre les deux groupes de femelles ne confirme pas une implication eventuelle de la prl dans la regulation des soins parentaux. Cependant, des niveaux plasmatiques plus variables et des niveaux hypophysaires plus eleves des deux isoformes de cette hormone dans la premiere partie du cycle sexuel suggerent son implication durant cette phase. La mise au point d'une technique de canulation de l'aorte dorsale a permis de rechercher les profils nychtemeraux des niveaux plasmatiques de prl de femelles incubantes et non incubantes. Nous avons mis en evidence le caractere erratique des fluctuations de prl dans le plasma au cours de 24 heures sans detecter de lien evident entre ces fluctuations et l'expression du comportement parental. Dans une etude plus experimentale, nous n'avons pas pu induire l'incubation buccale par injection de prolactine ovine. L'implication de la prolactine dans la regulation de ce phenomene reste alors tout a fait hypothetique