Etude d'une sequence d'adn moyennement repetee specifique du chromosome x de la souris : organisation et evolution de la region 3
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Recemment mise en evidence chez mus m. Domesticus, lmrs (long mosaic repetitive sequence) est une sequence moyennement repetee (environ 100 copies), de grande taille (environ 15 kb), localisee au niveau de la bande a3 du chromosome x. Souvent interrompue, notamment par des elements l1, elle n'est pas organisee en tandem strict. Sa region 5 presente une structure de type adn satellite degenere provenant vraisemblablement de la duplication d'un motif ancestral de 13 pb. Lmrs est specifique du genre mus et son degre de repetition peut varier d'une espece a l'autre. Notre etude porte sur l'organisation et la dynamique de la region 3: le sequencage de 6155 pb en continu revele que la structure de type adn satellite degenere ne couvre qu'une partie de l'unite (environ 8500 pb). En 3, elle est associee a 5 elements l1 quasi contigus separes d'un 6eme element l1 par un segment apparente a un autre type de repetition. Les elements l1 ont perdu une partie de leurs sequences en 5 et en 3; ils presentent entre 44 et 83% de similitude avec l'element complet l1md-a2. Lmrs apparait donc comme une super-structure repetitive issue de l'association (probablement par recombinaison) et de la co-amplification de sequences d'origines differentes. Ces processus, ainsi que l'insertion d'autres elements l1 sur un milieu riche en bases a et t, peuvent etre proposes pour expliquer d'une maniere plus generale la repartition genomique des elements l1. Par hybridation d'adn des especes mus caroli, mus spretus, mus m. Musculus et mus m. Domesticus avec une sonde couvrant les 4260 premiers nucleotides de la region sequencee, nous observons que lmrs se diversifie lorsque son degre de repetition augmente. Nous detectons egalement un polymorphisme de sites ecor i dans des populations naturelles de mus m. Domesticus. Ces resultats suggerent que plusieurs evenements mutationnels ont eu lieu au cours de l'amplification de lmrs, certains ayant une origine recente. Sur de l'adn de mulot ou de rat, un signal d'hybridation caracteristique de l1 est obtenu lorsque la sonde contient des sequences peu divergentes de l1md-a2. Sur de l'adn humain, nous obtenons toujours une hybridation croisee, probablement avec des sequences d'une toute autre nature, certaines etant organisees en multimeres d'une unite d'environ 340 pb