Action des conditions ecophysiologiques in-situ et en culture sur le developpement et la composition chimique de la rhodophycee palmaria palmata (l. ) kuntze (palmariales)
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L'influence des conditions ecophysiologiques sur la croissance et le contenu pigmentaire de palmaria palmata est etudiee in situ par un suivi regulier des peuplements de luc-sur-mer (cotes du calvados) et de pirou (cotentin ouest) et en conditions controlees. Palmaria palmata croit regulierement a partir de l'hiver jusqu'au printemps. Elle atteint des dimensions maximales en ete qui diminuent progressivement au cours de l'automne. Cette biomasse importante produite au cours de la periode printaniere et estivale peut satisfaire les besoins qualitatif et quantitatif de l'aquaculture des ormeaux (haliotis). Par ailleurs, son taux de reproduction (fertilite des thalles et regenerations) est maximal au printemps. Ainsi, une exploitation intensive a cette periode menacerait le renouvellement du stock. En conditions controlees palmaria palmata a montre un taux de croissance maximal pour des temperatures basses (10-15c), des eclairements faibles (10-50e. M#-#2. S#-#1) et des enrichissements moyens en azote (nh#4no#3#-400mol. L#-#1; nano#3#-1600mol. L#-#1). Les thalles sont alors caracterises par une forte pigmentation et par l'apparition de nombreuses regenerations. L'etude du contenu pigmentaire, en particulier des phycobilines et des flavines, a mis en evidence une action importante de la lumiere sur ces composes. En effet, les radiations bleues et rouges induisent des syntheses accrues des phycobilines contrairement aux radiations jaunes et vertes qui sont plutot inhibitrices. En ce qui concerne les flavines, les radiations rouges augmentent leur teneur, tandis que les radiations bleues entrainent leur diminution. Ces deux pigments sont probablement impliques dans les processus de morphogenese.