Les bourgeons epicormiques chez le chene sessile (quercus petraea matt. Liebl. ) : etablissement des bases en vue d'une evaluation dynamique d'un potentiel epicormique
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Le chene sessile (quercus petraea matt. Liebl. ) est l'espece privilegiee de la sylviculture en france pour la production de bois noble. Des bourgeons persistants sur le tronc, appeles bourgeons epicormiques, peuvent alterer la qualite de ce bois lorsqu'ils se developpent en pousses, les gourmands. La somme des bourgeons epicormiques a un moment donne et sur une unite de longueur de tige donnee represente le potentiel epicormique. Dans le but d'acquerir des connaissances sur l'evolution du potentiel epicormique, nous avons d'abord etudie les bourgeons epicormiques, puis quelques facteurs de developpement des gourmands. L'etude morpho-anatomique des bourgeons epicormiques et de leur trace vasculaire sur chacune des pousses annuelles d'un tronc d'arbre de 40 ans montre qu'ils sont tous d'origine proventive. Ces bourgeons sont primaires lorsqu'ils correspondent a des bourgeons axillaires primaires non developpes, ou secondaires, lorsqu'ils sont formes suite au developpement ou a la mort d'un bourgeon axillaire primaire. Les bourgeons epicormiques peuvent persister a la surface de l'ecorce pendant au moins 40 ans. Ils sont systematiquement composes d'un meristeme terminal entoure d'ecailles. A l'aisselle de ces ecailles, la production de nouveaux bourgeons continue et constitue une multiplication discrete du potentiel epicormique. Les bourgeons epicormiques sont associes dans le bois a une ou plusieurs traces vasculaires qui seraient produites par le cambium de l'arbre et non par le bourgeon epicormique lui-meme. Toutefois, ces traces restent discretes dans le bois puisqu'elles sont de faible diametre et leur couleur est legerement plus foncee que celle d'un rayon ligneux. Sur la base de ces resultats, nous avons cartographie et quantifie le potentiel epicormique d'une pousse annuelle dans un dispositif experimental de l'onf. Ce potentiel se compose d'un tiers de bourgeons epicormiques primaires et de deux tiers de bourgeons epicormiques secondaires, principalement localises a la base des ramifications. En un an, ce potentiel epicormique a faiblement diminue puisque la perte des bourgeons n'etait pas compensee par la production de nouveaux bourgeons. Puis, dans un dispositif experimental de l'inra, nous avons voulu distinguer parmi les facteurs de developpement des gourmands, les caracteres dendrometriques de l'arbre et les pratiques sylvicoles. Mais nos travaux preliminaires n'ont pas montre de correlation evidente entre ces 2 facteurs.