thesis

Régulation et inhibition de la formation de l'ADN superenroulé du virus de l'hépatite B du canard

Defense date:

Jan. 1, 2002

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Institution:

Lyon 1

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L'infection chronique par le virus de l'hépatite B (VHB) induit hépatites aigue͏̈s et chroniques pouvant entraîner une cirrhose et un carcinome hépatocellulaire. Les thérapies actuelles ont une efficacité insuffisante, elles inhibent la réplication virale mais n'éliminent pas complètement la matrice transcriptionnelle du virus, l'ADN superenroulé (ADN CCC), persistant dans le noyau des cellules infectées. Dans ce contexte nous avons essayé de comprendre le devenir de la forme superenroulée de l'ADN viral lorsque les cellules se divisent. Nous avons montré, en utilisant des cultures primaires d'hépatocytes d'embryons de canards infectés expérimentalement, que cette entrée des hépatocytes dans le cycle cellulaire va favoriser l'amplification initiale d'ADN CCC. Nous avons ensuite regardé si l'entrée dans le cycle cellulaire avait un effet sur la transcription virale. Dans notre modèle, nous n'avons pas mis en évidence d'effet direct de l'entrée dans le cycle cellulaire sur les taux d'ARN viral. Cette étude nous a permis de conclure que, après la division d'hépatocytes chroniquement infectés, les cellules filles sont porteuses des protéines virales de capside ; suggérant que ces hépatocytes restent infectés après leur division. Enfin, nous avons cherché à inhiber la formation initiale de l'ADN CCC avec un nouvel analogue de nucléoside, l'adéfovir. Ce travail montre qu'un traitement préventif par l'adéfovir permet de diminuer fortement la réplication virale, de manière plus efficace que la lamivudine, sans toutefois inhiber totalement l'infection des hépatocytes par le virus de l'hépatite B. Nous avons donc montré très clairement que la persistance du virus dans les cellules lors du turn-over des hépatocytes est un point clé expliquant l'échec de l'élimination totale du virus lors des traitements de l'infection par le VHB. Ce travail a aussi permis de mettre en évidence la grande efficacité d'un nouvel analogue de nucléoside très prometteur : l'adéfovir.