Abstract FR:

Ce travail a ete mene sur 12 populations prelevees sur bananier dans diverses zones de production du monde. Les resultats montrent une large gamme de variation de la capacite reproductive dans les racines de bananiers ou sur rondelles de carottes. (ces deux parametres etant correles). Il y a une forte correlation entre la capacite reproductive des isolats et les dommages induits aux racines. En consequence, le degre de virulence des populations n'est pas significativement different. Les populations d'afrique ont la plus forte capacite reproductive et se montrent, par consequent, les plus pathogenes. Les diverses populations presentent la meme amplitude et les memes optimums thermiques pour leur multiplication in vitro, ce qui infirme l'hypothese des preferendums thermiques tres differents pour expliquer la gamme de pouvoir pathogene. Les conditions d'elevage ne semblent pas modifier le pouvoir pathogene des populations. L'etude par electrophorese de l'enzyme pgi et par rapd montre l'existence de deux groupes de populations. En revanche, l'etude par rflp revele peu de variation indiquant l'existence d'une forte unite au sein de l'espece. Aucune relation simple n'a pu etre faite entre la diversite genomique, la diversite biologique et l'origine geographique. Il semble que les deux groupes genomiques aient ete disperses a travers le monde avec les souches de bananier, et que leur pouvoir pathogene ait evolue de facon analogue, probablement sous la pression de selection generee par les conditions locales