Abstract FR:

Le travail présenté ici a pour objectif de comprendre quelles sont les liens de la structure sociale et du biais de la reproduction sur la dynamique des populations et dans une bien moindre mesure les contraintes possible de la structrure sociale sur la structure génétique. [. . . ] Nous avons étudié les contraintes liées au système social chez la marmotte alpine (Marmota marmota) , un mammifère hibernant qui est hautement social et monogame (Arnold 1990a, Perrin et al. 1993a). La marmotte alpine se prêtait particulièrement bien à cete étude, puisqu'elle est aussi une espèce qui se reproduit en coopération. Le mécanisme au coeur de la coopération est l'hibernation sociale, qui permet aux individus d'augmenter leur survie hivernale. L'étude a été réalisée dans 2 populations des Alpes françaises, chacune dans des habitats contrastés. Parce que les populations sont le lieu même de l'évolution, où les individus sont soumis à la sélection et échangent leur gènes. C'est pourquoi la biologie évolutive présuppose qu'elles sont toutes particulères (c'est l'hypothèse de non-uniformité des populations, Legay & Debouzie 1985) : la dynamique, la génétique, la structure sociale, toutes les facettes d'une espèce sont concernées par la variations inter-populationnelles. Suivre 2 populations nous permettait de rechercher les contraintes spécifiques au-delà des particularismes locaux