Rôle du collagène V dans l'élaboration d'une matrice extracellulaire : approche in vitro par production de la molécule recombinante et in vivo par transgénèse chez la souris
Institution:
Lyon 1Disciplines:
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Le rôle crucial du collagène V, pourtant faiblement représenté dans les tissus, dans l'élaboration d'une matrice extracellulaire nous a conduit à l'étudier plus précisément par une double approche recombinante et transgénique. Ce collagène est un collagène fibrillaire existant sous différentes isoformes, une majoritaire hétérotrimérique [ α1(V)]2 α2(V) et plusieurs autres formes mineures dont l'homotrimère [ α1(V)]3. La production recombinante de molécules et des chaînes indépendantes constituant ce collagène dans les tissus et étudier l'assemblage, la maturation et la fonction de différentes isoformes. De fait, nous avons montré : (1) par expression simple ou concomitante des chaînes α1(V) et α2(V) dans les cellules 293 que, à l'inverse de la situation in vivo, la formation de l'homotrimère [ α1(V)]3 est toujours favorisé quel que soit le niveau d'expression de chacune des chaînes, (2) que la maturation en C-terminal des chaînes pro α1(V) et pro α2(V) peut être assurée par la BMP-1, enfin, (3) alors que l'hétérotrimérique [ α1(V)]2 α2(V)régule le diamètre des fibres, comme nous l'avons aussi observé pour les cellules ostéoblastiques MC3T3-E1, l'homotrimère est lui localisé à la surface des fibres et pourrait servir de protéine de liaison. Nous avons examiné, au niveau moléculaire et tissulaire, l'impact d'une délétion ciblée sur la chaîne α2(V) sur des souris crées précédemment. Dans la peau, le collagène V est principalement présent sous forme d'homotrimère, la chaîne α2(V) mutée n'étant pas incorporée dans les molécules. Les altérations de fibrillogenèse qui en découlent et l'engagement des fibroblastes du derme dans un processus apoptotique pourraient expliquer le phénotype observé dans la peau de ces souris. Des souris surexprimant les chaînes α1(V) humaines ont été produites. Une analyse préliminaire a d'ores et déjà montré la présence des chaînes α1(V) exogènes dans l'os.