Reconstruction de l'activité explosive des volcans de l'Italie du Sud par téphrochronologie marine
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The tephrochronological study, together with oxygen isotope stratigraphy of 5 cores, collected in the Tyrrhenian and Adriatic seas allows a detailed reconstruction of the explosive activity of the south Italian volcanoes, especially those of the Campanian province, during the past 150,000 years. Some marine tephra-layers were correlated to dated terrestrial deposits, which permits the dating of the oxygen isotope fluctuations during the past 60,000 years. Several volcanic pulses were recognized during the past 150,000 years without any recognizable periodicities. Nevertheless, the comparisons of the Italian volcanic activity with that of theirs volcanic areas show a common quiet period around 15,000 – 17,000 years. Analyses of the volcanic and paleoclimatic variations show that within a scale of thousand years, the increase of volcanism has no climatic effect, and cannot trigger the glacial advances.
Abstract FR:
L’étude de téphrochronologie et de stratigraphie isotopique de 5 carottages, prélevés en mer Tyrrhénienne et mer Adriatique a permis d’obtenir une reconstitution détaillée de l’activité explosive des volcans du sud de l’Italie, et particulièrement de ceux de la province Campanienne au cours des 150 000 dernières années. L’association de quelques tephra marins avec les formations terrestres homologues, datées par ailleurs, a permis de dater avec précision les variations isotopiques de l’oxygène des Foraminifères pour les 60 000 dernières années. Plusieurs épisodes d’activité volcanique ont été reconnus en Italie. Ils apparaissent de façon aléatoire au cours des 150 000 dernières années. Cependant, la comparaison de l’activité volcanique de la province italienne avec celles d’autres zones volcaniques montre qu’elles ont une période commune de calme relatif située vers 15 000 – 17 000 ans. La comparaison des variations climatiques et de l’activité volcanique montre qu’à l’échelle de plusieurs milliers d’années, l’augmentation de l’activité volcanique n’a pas d’influence sur le climat, et ne peut donc induire les périodes glaciaires.