Étude comparative des émissions intermittentes de luminescence chez un Dinoflagellé et un Annelidé
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
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Abstract FR:
L’étude de la régulation de la bioluminescence sous forme d’éclairs a été entreprise sur des systèmes, l’un végétal: l’algue dinoflagellée Pyrocystis lunula, l’autre animal: l’annélide Acholoe astericola. Le système d’émission lumineuse est constitué chez Pyrocystis lunula, d’une enzyme: la luciférase, d’un substrat: la luciférine et d’oxygène probablement sous forme de radicaux superoxydes. C’est un système soluble, qui n’est pas lié à des structures membranaires particulières. La purification et la caractérisation de la luciférase et de la luciférine ont été réalisées. Nous avons mis en évidence le précurseur de la luciférine, appelé P630. La transformation du P630 en luciférine s’effectue par l’intermédiaire d’une réduction enzymatique en présence de NAD(P)H. Nous avons également purifiés et caractérisées la réductase responsable de la réduction ainsi que le P630. L’apparition des éclairs, à l’obscurité, pourrait être due à l’absence presque totale d’oxygène, dans les cultures, pendant cette période. Ainsi, chaque stimulation peut entrainer, au niveau des cellules, une modification de la tension d’oxygène et dons le déclenchement d’un éclair. Chez Acholoe astericola, nous avons montré que l’émission est due à l’action de radicaux superoxydes, probablement crées par un réducteur interne, sur un système enzymatique membranaire. Ce système libère ainsi une protéine associée à un chromophore, responsable de l’émission lumineuse. La durée de vie extrêmement courte des radicaux superoxydes peut expliquer la durée très courte des émissions observées.