thesis

Effets des variations antigéniques des souches de virus de rage sauvage et de l'immunosuppression sur l'efficacité des vaccins antirabiques. Propositions d'amélioration des traitements en cas d'infection par le virus de la chauve-souris européenne (EBL)

Defense date:

Jan. 1, 1994

Edit

Institution:

Paris 6

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Depuis 1985, des chauves-souris sont infectées par l'european bat lyssavirus 1 (ebl1), antigéniquement éloigné des souches vaccinales du virus de la rage. Le diagnostic d'ebl1 a été amélioré avec une batterie d'anticorps monoclonaux (acm) anti nucléocapside. Les sérums et les lymphocytes de personnes vaccinées contre la rage ont été testés pour la présence d'anticorps (ac) neutralisants ebl1 et pour la prolifération avec ebl1. 25% des vaccines n'ont pas montre des ac neutralisants ebl1 et les lymphocytes de 55% des vaccines n'ont pas proliféré avec ebl1. 22% des vaccines n'ont développé ni réponse t ni b contre ebl1. Les immunoglobulines antirabiques utilisées en sérothérapie ont neutralisé faiblement ebl1. Devant ces résultats, des acm spécifiques d'ebl1 ont été préparés. L'acm 8-2, une igg2a spécifique de la protéine g d'ebl1, a été choisi. L'épitope reconnu par cet acm a été localisé dans le site antigénique iia de la protéine g par l'analyse de la protéine g d'un virus mutant, moins pathogène, échappant à la neutralisation par cet acm. Nous avons proposé que certains échecs de vaccination antirabique peuvent être attribués à l'installation d'un état d'immunodépression par apoptose. La lignée jurkat était sensible au virus virulent mais pas aux mutants de virulence atténuée. Les lignées productrices d'ii-2 libèrent du virus alors que les lignées non productrices entrent en apoptose et font une infection abortive.