Identification du site d'action central de l'oestradiol implique dans l'inhibition de la pulsatilite de lh pendant les jours longs chez la brebis ; correlats neurochimiques
Institution:
Paris 6Disciplines:
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Chez la brebis, l'activite sexuelle s'arrete pendant la periode de printemps-ete. Cette interruption est controlee par l'stradiol qui regule la secretion pulsatile du couple lhrh/lh et implique l'augmentation de l'activite dopaminergique de l'hypothalamus. L'objectif de cette these a ete l'identification du site d'action central de l'stradiol et l'etude des correlats neurochimiques qui l'accompagnent. Nous avons d'abord montre a l'aide d'implant sous-cutane chez la brebis ovariectomisee soumise aux jours longs que 20 heures sont suffisantes pour observer l'effet d'inhibition de l'stradiol sur la frequence de pulses de lh. De plus, nous avons mis en evidence une baisse rapide (4-8 heures) de l'amplitude des pulses de lh consecutive a l'apport peripherique du steroide (implant sous-cutane). La comparaison de ces resultats avec les effets de l'stradiol apporte par dialyse dans l'hypothalamus sur la secretion de lh confirment l'effet central de l'stradiol sur la frequence, mais suggere que la baisse rapide d'amplitude est un phenomene hypophysaire. La modification des neurotransmetteurs dans l'hypothalamus ventral confirme le role de la dopamine et suggere l'implication des acides amines (excitateurs et gaba) dans les mecanismes de regulation. Par la suite, nous avons etudie l'effet de l'implantation intracranienne de cristaux d'stradiol dans six sites preoptico-hypothalamiques sur la secretion de lh. L'analyse des resultats montre que seule l'implantation dans l'aire retrochiasmatique ou se trouve le noyau dopaminergique a15 peut induire une inhibition de la pulsatilite de la lh suggerant que l'stradiol regule la secretion pulsatile du couple lhrh/lh en activant localement la structure. Nous avons ensuite observe les effets de l'stradiol sur la pulsatilite de lh et les concentrations des neurotransmetteurs dans a15. Cette experience montre que l'inhibition de la pulsatilite de lh par l'stradiol implique une periode precoce ou le gaba et le glutamate semblent impliques, puis une activation dopaminergique plus tardive. L'injection d'antagonistes du gaba pendant la periode tardive inhibe la secretion de lh, independamment de l'stradiol.