Réponse inflammatoire de l'épithélium bronchique au stress oxydant et à différentes thérapeutiques dans la mucoviscidose
Institution:
Paris 6Disciplines:
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La mucoviscidose est la maladie autosomale récessive la plus fréquente en France : elle touche une naissance sur 4500 et l’espérance de vie est de 36 ans. Elle est due à une mutation dans un gène (CFTR, « Cystic Fibrosis Transmembrane conductance Regulator ») qui code un canal chlorure. La cause principale des décès est liée à l’inflammation et aux infections pulmonaires chroniques. Cette inflammation est caractérisée, entre autres, par la présence de médiateurs inflammatoires tels que l’interleukine (IL)-8, et est accrue par le stress oxydant généré par des causes aussi bien exogènes qu’endogènes. Afin de mieux orienter les stratégies thérapeutiques, nous avons étudié les mécanismes moléculaires de l’épithélium bronchique CF (pour Cystic Fibrosis) impliqués dans la réponse au stress oxydant et dans la réponse à des molécules pouvant avoir des effets anti-inflammatoires (macrolides et tianeptine). Nous avons ainsi montré que : la voie des MAP-kinases ERK1/2 est la voie principale activée en réponse au stress oxydant dans les cellules CF. Elle entraîne une augmentation de la sécrétion d’IL-8 par l’activation du facteur de transcription AP-1, différents macrolides testés dans cette étude ne réduisent pas la sécrétion d’IL-8, la génération d’espèces réactives de l’oxygène, ainsi que les mécanismes moléculaires impliqués dans la réponse inflammatoire, tel que NF-kB, la tianeptine, permet la diminution de la sécrétion d’IL-8 d’une manière NF-κB-indépendante. Ces données montrent l’importance d’étudier précisément les mécanismes moléculaires impliqués dans l’inflammation pulmonaire dans la mucoviscidose afin d’optimiser les stratégies thérapeutiques pour les patients.