thesis

Implication physiopathologique des cathepsines S, K, L et de leur inhibiteur endogène, la cystatine C, dans l'obésité et ses complications

Defense date:

Jan. 1, 2009

Edit

Institution:

Paris 6

Authors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Parmi les adipokines sécrétées par le tissu adipeux figurent des protéases à cystéine de la famille des cathepsines. L’enjeu de mon travail de thèse a été d’analyser l’importance relative de trois cathepsines S, L et K et de leur inhibiteur endogène, la cystatine C, dans la physiopathologie de l’obésité. Nos résultats montrent que le tissu adipeux humain est une source de cystatine C, produite en quantité plus élevée chez l’obèse. Ainsi, la cystatine C peut être considérée comme une adipokine dont la production est dérégulée dans l’obésité. Nous avons comparé l’expression des cathepsines S, L et K dans le tissu adipeux d’un même sujet. Nous montrons que seule la cathepsine S est surexprimée dans le tissu adipeux du sujet obèse et diminuée après perte de poids, avec des modifications parallèles des concentrations circulantes. Enfin, nous montrons que l’absence de cathepsine S chez la souris provoque une amélioration de l’homéostasie glucidique. En conclusion, ces travaux suggèrent que la cathepsine S est plus modulable que les cathepsines K et L par les variations de la balance énergétique chez l’homme. L’augmentation concomitante de la cystatine C représente potentiellement un mécanisme compensatoire visant à réduire l’impact de la cathepsine S chez le sujet obèse. Cette protéase reste néanmoins une cible potentielle dont l’inhibition pourrait améliorer l’homéostasie glucidique chez la personne obèse.