thesis

Recherche du rôle des yeux et du système nerveux dans l'expression des rythmes circadiens de déplacement et de prise alimentaire chez le mollusque gastéropode hélix aspersa maxima

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Saint-Etienne

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Abstract FR:

Ce travail porte sur la recherche du rôle des yeux et du système nerveux central dans le contrôle des rythmes circadiens de locomotion et de prise alimentaire de l'escargot helix aspersa maxima (mollusque gastéropode pulmoné). L'ablation des deux tentacules oculaires n'empêche pas la synchronisation du rythme locomoteur par les cycles lumineux (ld:12,12) ni sa manifestation en conditions constantes (faible lumière rouge constante), avec une période propre de l'ordre de 25h30, semblable à celle d'animaux intacts. La composante endogène ou une partie de celle-ci se situerait donc en dehors des yeux. Chez la plupart des animaux privés d'un seul tentacule oculaire, le périodogramme détecte plusieurs périodes en conditions constantes qui correspondent nettement dans quelques cas à un éclatement de l'activité locomotrice en plusieurs composantes. Ces résultats sont compatibles avec l'existence d'un système pacemaker constitué de plusieurs oscillateurs. L'ablation des ganglions cérébroïdes entraine la disparition du rythme locomoteur chez des animaux préalablement tentaculectomisés tandis que le seul individu ayant survécu à la double ablation des tentacules oculaires et d'un seul ganglion cérébroïde (droit) présente un rythme locomoteur sous cycles ld 12:12 qui persiste en conditions constantes. Ces résultats suggèrent l'implication des ganglions cérébroïdes dans le contrôle du rythme locomoteur. Nous avons alors recherché des territoires au sein des ganglions cérébroïdes dont le fonctionnement pourrait être en rapport avec les rythmes circadiens étudiés. En l'état, nous avons recherche un éventuel contrôle endocrine. Une étude histologique, faisant appel à des techniques d'analyse d'image, a permis de mettre en évidence des variations nycthemerales de la quantité de neurosécrétions accumulées au sein de certaines cellules neurosécrétrices mésocérébrales. Chez la plupart des animaux, ces variations sont corrélées avec les pics des activités locomotrice et de prise alimentaire. Des expériences de microdestruction pourraient confirmer la participation des cellules mésocérébrales au contrôle de l'activité locomotrice