thesis

Rôle de l'IGF -1R cérébral dans le vieillissement et la neuroprotection

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Paris 6

Abstract EN:

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Abstract FR:

Une diminution constitutive de la signalisation insulin/insulin-like augmente la durée de vie de différents organismes. Afin de savoir si cette longévité était gouvernée par le système nerveux central, j’ai étudié un modèle de souris invalidée spécifiquement pour l’IGF‑1R dans le cerveau (bIGF1RKO+/-). Cette mutation hétérozygote a été suffisante pour augmenter la durée de vie, notamment par une altération de l’axe somatotrope. Dès 10 jours post-natal : baisse de GHRH provoquant une baisse des niveaux endocrines de GH et d’IGF-1. Nous avons postulé une plasticité de l’axe somatotrope durant la période périnatale en fonction des niveaux d’IGF‑1 que recevaient les neurones GHRH. L’IGF‑1 étant un excellent marqueur nutritionnel, j’ai soumis des souris de type sauvage à une restriction alimentaire périnatale en réalisant des transferts de portées. Mes résultats indiquent que cette méthode modifie efficacement l’alimentation périnatale, l’expression de GHRH à P10, et au final module l’axe somatotrope de façon persistante. Enfin, je me suis intéressé au rôle neuroprotecteur de l’IGF‑1. J’ai étudié des souris knockout pour l’IGF‑1R neuronal à partir de la septième semaine post-natale (nIGF1RKO). Ces souris mutantes ne présentent pas de phénotype cérébral spontané mais ont de façon surprenante une élévation de la signalisation GH/IGF-1 et développent une surcroissance. Les souris nIGF1RKO résistent mieux à un modèle expérimental d’accident vasculaire cérébral, l’hypoxie/ischémie, que leurs contrôles. Cet effet indique que l’IGF‑1R neuronal n’est pas nécessaire pour médier une neuroprotection et que la meilleure protection des nIGF1RKO est probablement due à la plus forte signalisation IGF‑1 par le récepteur glial