Rôle des << Toll-Like receptors >> (TLR) et de leurs ligands dans la défense innéé pulmonaire lors d'infections à Pseudomonas aeruginosa
Institution:
Paris 6Disciplines:
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Pseudomonas aeruginosa est connue pour être le principal pathogène responsable d’infections pulmonaires chez les patients atteints de mucoviscidose. L’immunité innée mise en place pour lutter contre ce pathogène, et de nombreux autres, est médiée en partie par la reconnaissance de motifs microbiens particuliers par la famille des Toll-like receptors (TLR), dont au moins 10 membres sont connus chez l’homme. Des expériences in vivo, sur des souris transgéniques ne possédant plus certains TLR, ont montré que le contrôle de P. Aeruginosa se fait par la reconnaissance du lipopolysaccharide (LPS) et de la flagelline par les TLR2,4 et TLR5, respectivement. Au cours de ma thèse, j’ai étudié in vitro le rôle de ces mêmes ligands et TLR, en relation avec l’activation des macrophages alvéolaires et des cellules épithéliales de poumons de souris. Les réponses cellulaires à P. Aeruginosa ont été évaluées avec la sécrétion de KC, TNF-, IL-6 et G-CSF, quatre marqueurs de la réponse immunitaire innée. Les macrophages alvéolaires et les cellules épithéliales de souris sauvages et de souris mutées pour TLR2,4 et 5, et pour la protéine adaptatrice MyD88, ont été stimulés avec une souche sauvage de P. Aeruginosa (PAK) ou bien avec une souche mutée pour la flagelline, constituant principal du flagelle (∆fliC). Les résultats montrent clairement que les macrophages alvéolaires et les cellules épithéliales sont capables de reconnaître P. Aeruginosa grâce uniquement à deux couples de ligands/récepteurs : LPS/TLR2,4 et flagelline/TLR5. L’un ou l’autre de ces deux couples est suffisant pour activer les cellules, mais quand les deux sont absents les macrophages alvéolaires et les cellules épithéliales du poumon ne sont plus capables de détecter la bactérie.