Abstract FR:

L'amelioration des genotypes africains de manioc (manihot esculenta crantz) par la voie de biotechnologies necessite l'etablissement et la maitrise de systemes de regeneration in vitro. Un protocole de regeneration par formations de bourgeons a ete mis au point a partir de lobes foliaires immatures preleves sur des plantes micropropagees in vitro d'un clone originaire de somalie. Plusieurs parametres intervenant dans ce processus ont alors ete identifies et etudies. L'etude de la conformite des plantes regenerees par l'analyse des marqueurs enzymatiques pgm (phosphoglucomutase) et got (glutamate oxaloacetate transaminase) et par la mesure de leur quantite d'adn par la technique de cytometrie en flux completee par un comptage de chromosomes revelent une variation induite limitee. Des regenerations, de nature organogene et embryogene, ont egalement ete obtenues chez les genotypes kataoli (togo), okouata (gabon) et aipin valenca (zaire) mais leur apparition reste sporadique et aleatoire. La recherche de marqueurs enzymatiques caracterisant la nature des cals, organogene/non organogene et embryogene/non embryogene, a ete abordee. Trois systemes enzymatiques ont ainsi ete identifies, acp (phosphatases acides), got (glutamate oxaloacetate transaminase) et est (esterases), donnant des indications positives