Abstract FR:

Des euglenes photoheterotrophes sont adaptees a differentes concentrations en phosphate d'ammonium: 0,125; 0,5; 1,5 g/l. Quatre conditions metaboliques ont ete definies: photoheterotrophie sans limitation nutritive; photoheterotrophie limitee en azote; autotrophie limitee ou non en azote. En photoheterotrophie sans limitation le developpement des plastes et leur structure dependent peu de la concentration en azote du milieu. L'intensite de la photosynthese determine la teneur cellulaire en paramylon. Le passage de ce type metabolique aux autres types est marque par une grande variation dans le plastidome. En photoheterotrophie carencee en azote, la reduction des plastes associee a la degradation des chlorophylles et a la perte de la capacite rubisco ne permettent plus l'autotrophie. Lipides et paramylon s'accumulent a partir du lactate par voie metabolique heterotrophe. La disparition du lactate entraine le developpement du plastidome associe a une augmentation de la capacite rubisco et aux syntheses chlorophylliennes. Lorsqu'il n'y a pas de carence azotee les chlorophylles s'accumulent dans des plastes geants aux zones de partition nombreuses. Cependant il n'y a pas d'augmentation notable de la fixation autotrophe de la fixation autotrophe de co2. Les euglenes s'adaptent au deficit ou a l'exces en phosphate d'ammonium essentiellement en modulant leur plastidome. Celui-ci peut etre considere comme une reserve azotee: degrade lorsqu'apparait la carence azotee, il permettrait le maintien de la teneur cellulaire en proteines; accumule lorsque l'azote est en exces. Des quotients respiratoires tres bas ont ete mesures. Ils pourraient correspondre a des syntheses de paramylon et de pigments a partir de lipides de reserves