Abstract FR:

Les accelerations +gz de haut niveau, soutenues et brutalement installees, rencontrees en aeronautique, impose une surcharge mecanique au cur telle, que l'hypothese des consequences physiopathologiques cardiovasculaires a long terme chez le pilote, a ete posee. L'objet de cette these est de cerner si un risque physiopathologique cardiovasculaire, en particulier hypertensif, existe chez le babouin (papio papio). Dans ce but, des animaux sont exposes regulierement aux accelerations (+gz) pendant 5 mois. La description des perturbations hemodynamiques induites par l'exposition aux accelerations +gz est realisee par des mesures de pressions intracavitaires et intravasculaires, realisees avant et a la fin de la periode d'entrainement. Les changements de la reponse au cours de la periode de repetition, ainsi que les repercussions au repos, sont suivis regulierement par des electrocardiogrammes, la determination des catecholamines circulantes, l'activite renine-plasmatique et des parametres du metabolisme energetique. Les expositions repetees aux accelerations +gz entrainent des modifications de la reponse cardio-vasculaire pendant l'application du facteur de charge qui est nettement mise en evidence par l'etude descriptive des changements des grandeurs hemodynamiques intracavitaires et intravasculaires, et par les electrocardiogrammes. Cette evolution des grandeurs hemodynamiques est en accord avec l'evolution des concentrations hormonales, catecholaminergiques et activite renine plasmatique. Les donnees descriptives recueillies permettent de fonder des hypotheses de mecanismes en accord avec l'evolution des donnees hormonales. Un intense travail musculaire est mis en evidence, probablement a l'origine d'un entrainement musculaire de type isometrique qui contribuerait lui aussi a l'amelioration de la reponse cardiovasculaire. Malgre la nette amelioration de cette reponse, on ne peut conclure de facon definitive a une adaptation physiologique. En revanche, les resultats concordants permettent de conclure qu'un risque pathologique de type hypertensif ne peut etre retenu