thesis

Les hormones neurohypophysaires des poissons teleosteens, vasotocine et isotocine : dosage par elisa, mecanismes d'action cellulaire

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Nice

Disciplines:

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Abstract FR:

Les poissons teleosteens possedent deux peptides neurohypophysaires, l'arginine vasotocine (avt) et l'isotocine (it) dont les fonctions physiologiques ne sont que partiellement connues. Dans le present travail, l'obtention d'anticorps polyclonaux specifiques de chacun de ces peptides et la mise au point de leurs dosages par elisa nous ont permis: 1 de montrer l'existence de ces peptides comme hormones circulantes ; 2 de les doser pour la premiere fois dans le sang en presence l'une de l'autre (l'avt y est en quantite plus elevee que l'it) ; 3 de suivre leurs variations dans le sang et dans l'hypophyse en fonction de la salinite environnementale: en particulier, les teneurs plasmatiques sont minimales en milieu isosmotique et sont comparables entre l'eau douce et l'eau de mer. Sur le plan fonctionnel, nous avons ensuite montre par perifusion in vitro que les deux hormones participaient aux regulations de l'axe hypothalamo-hypophyso-interrenalien. L'avt et l'it possedent en effet une action crf-like sur la secretion antehypophysaire d'acth et un effet corticotrope (acth-like) sur la liberation du cortisol. Nous avons enfin recherche les mecanismes d'action cellulaire de ces hormones neurohypophysaires, d'apres la mesure des seconds messagers dans les cellules-cibles et l'emploi d'analogues pharmacologiques de la vasopressine. Dans l'hypophyse, ou les deux peptides ne modifient pas le contenu basal d'ampc, le recepteur pour l'avt rappelle le recepteur v1b des mammiferes. Au niveau du foie, ou ils inhibent la production d'ampc tout en augmentant la concentration du calcium ionique intracellulaire, le recepteur est semblable aux v1a des mammiferes. Ces resultats, rapproches de ceux deja connus sur l'epithelium branchial et sur le rein, montrent que les deux hormones sont bien actives sur plusieurs organes importants dans la physiologie des poissons et que les recepteurs de type v1, au moins, sur lesquels elles agissent, sont apparus tres tot au cours de l'evolution phylogenetique des vertebres