Système nerveux autonome et maladie de Parkinson. Influence des médicaments antiparkinsoniens
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Toulouse 3Disciplines:
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Chez des parkinsoniens presentant une hypotension orthostatique, des atteintes centrales mais egalement peripheriques du systeme nerveux autonome sont mises en evidence. Ces dysfonctionnements s'expriment par une baisse de l'activite orthosympathique et une hypersensibilite alpha adrenergique. Chez des parkinsoniens sans signe clinique de dysautonomie, jamais traites (de novo) ou apres sevrage therapeutique, il n'existe pas d'alteration de l'arc baroreflexe, des fibres nerveuses efferentes orthosympathiques et des recepteurs alpha 1 et beta adrenergiques, quelque soit le stade de la maladie. Par contre, les trois types de traitement antiparkinsoniens dopaminergiques (agoniste d1 (cy 208-243), agoniste d2 (bromocriptine), agoniste mixte (levodopa+inhibiteur de la dopadecarboxylase)) reduisent tous le tonus sympathique lors de l'orthostatisme. Cependant, seuls les agonistes d2 et d1 inhibent l'activite sympathique basale: ces resultats confirment l'effet inhibiteur sympathique des agonistes d2 et demontrent que les agonistes d1, par un effet central probable, possedent une action inhibitrice sur le systeme orthosympathique. La bromocriptine seule augmente la receptivite alpha adrenergique. Ainsi, il convient donc de considerer le role des traitements antiparkinsoniens dopaminergiques, potentiellement inhibiteurs du systeme orthosympathique, dans la genese de l'hypotension orthostatique associee a la maladie de parkinson