Abstract FR:

Dans le contexte du reseau de surveillance microbiologique (remi) mis en place en 1989 par l'ifremer, la concentration en coliformes fecaux mesuree dans les coquillages filtreurs a ete retenue comme indice de la qualite bacteriologique du milieu marin cotier. La mesure de cet indice au laboratoire est une estimation du nombre le plus probable (npp) de bacteries initialement presentes dans l'echantillon. Telle qu'obtenue en routine cette estimation est particulierement imprecise, comme en temoigne la largeur des intervalles bayesiens non symetriques en probabilite calcules a partir d'un critere d'equivraisemblance. Un test de comparaison entre deux estimations npp est propose. Par rapport a la methode de dilution des tubes conduisant a l'estimation npp, la technique conductance-metrique fournit un signal quantitatif plus continu, la prediction de la concentration en coliformes fecaux restant imprecise. Elle est sensiblement moins onereuse a l'usage et facilite les repliquats. Des etudes exploratoires ont permis d'evaluer la representativite d'un echantillon pour diverses echelles spatio-temporelles. La variabilite analytique est preponderante a l'echelle d'une station de prelevement vis-a-vis des composantes spatiales de variance. La frequence mensuelle d'echantillonnage pourrait s'averer insuffisante pour detecter des tendances dans la degradation bacteriologique de l'environnement littoral. Cette homogeneite a petite echelle realisee par les mollusques rend possible l'observation de macro-structures a l'echelle d'un secteur de surveillance et ainsi la determination de zones homogenes a cette echelle. Dans le contexte de l'alerte bacteriologique ou du classement de salubrite des zones conchylicoles et dans un souci d'efficacite de la procedure d'echantillonnage ressort naturellement la necessite d'une quete des maxima de concentration en temps et lieux choisis. La contribution de l'etude de l'influence des facteurs environnementaux et en particulier meteorologiques y est preponderante