thesis

Etude de la protéine kinase RPK1/MPS1 de Saccharomyces cerevisiae : son rôle dans la division et la différenciation cellulaire

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Jan. 1, 1996

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Nous avons étudié les fonctions de la protéine kinase RPK1 de levure par des approches génétiques, biochimiques et cellulaires. Le gène RPK1 code pour une protéine de 764 aminoacides composée d'un domaine régulateur amino-terminal et d'un domaine kinase carboxy-terminal, hautement homologue avec des kinases de mammifères à spécificité duale. Nous avons montré que RPK1 est un gène essentiel intervenant dans le contrôle du cycle cellulaire et dans les voies de différenciation. Dans le cycle mitotique, où son expression est faible et constante, RPK1 est nécessaire pour la duplication du centre organisateur des microtubules (spb) en G1/s et participe à un mécanisme de surveillance du cycle contrôlant l'état d'intégrité du fuseau achromatique. Ce mécanisme de surveillance induit un blocage du cycle en G2, suite à un défaut dans le développement de ce fuseau ; ce blocage n'est plus observe dans un allèle thermosensible de RPK1 (RPK1-8). Nous avons observé que la kinase RPK1 est instable au cours du cycle mitotique et qu'elle semble contrôler sa propre dégradation, probablement par autophosphorylation. Au cours de la sporulation, l'expression de RPK1 est fortement induite après la 2eme division méiotique et la protéine s'accumule. Ici, son activité semble être nécessaire pour la formation de la paroi des ascospores qui se fait à partir de la plaque externe des SPB. Enfin, nous avons montré que la kinase RPK1 est impliquée dans la maintenance du signe sexuel et dans les phénomènes d'adaptation des cellules à la phéromone. Nous avons observé une diminution de l'expression de RPK1 après induction de la voie de la phéromone, comme si son activité antagonisait la conjugaison. Dans l'allèle RPK1-12, la kinase est stabilisée et les cellules arrêtent leur croissance en G1. Ce phénotype semble être lié à un défaut de réactivation des complexes cdc28/cyclines G1.