Abstract FR:

Par une étude électromyographique, avec des électrodes bipolaires insérées de manière chronique dans le myomètre aux deux extrémités de la corne utérine, nous avons montré que l'activité électrique était faible et asynchrone, à mi-gestation chez la rate. Ces résultats ont été corrélés aux taux élevés de progestérone et des récepteurs de la progestérone et aux taux bas de l'estradiol-17β et de ces récepteurs, mis en évidence par des techniques de radio-immunologie et de compétition. Une anti-hormone, le 4-hydroxytamoxifène, s'est révélé être un anti-estrogène en engendrant une chûte du nombre des récepteurs de la progestérone dans les cellules myométriales et un agoniste de l'estradiol-17β par la chûte du nombre des récepteurs des estérogènes et l'apparition d'une hypermotilité organisée, comparable à celle engendrée par l'estradiol-17β, dès 6 heures après son administration sous-cutanée. L'administration de 4-hydroxytamoxifène a démontré qu'il est possible de dissocier deux niveaux d'action simultanés des stéroïdes dans les cellules myométriales, à savoir l'activité électrique initiant la contraction, effet agoniste de celui de l'estradiol-17β, et l'activité de régulation nucléaire des récepteurs de la progestérone, effet antagoniste de celui des estrogènes.