Afferences nasales trigeminales et controle nreveux de la respiration. Etude histologique et electrophysiologique, chez le chat adulte et au cours du developpement postnatal
Institution:
Paris 6Disciplines:
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Ce travail est centre sur l'etude du message afferent trigeminal d'origine nasale et de son effet sur l'activite respiratoire musculaire et centrale. Utilisant le transport retrograde de hrp, nous avons mis en evidence une somatotopie des afferences nasales dans le ganglion de gasser. Les dimensions des neurones ganglionnaires lies aux afferences nasales (nea et nnp) et l'etude en microscopie electronique du nea sont en faveur d'une innervation nasale par des fibres c ou a. Nous avons confirme les resultats anterieurs montrant que le nea et le nnp innervent respectivement les conduits nasaux superieur et inferieur. L'etude electrophysiologique des recepteurs montre que leurs capacites de transduction sont comparables d'un nerf a l'autre. Toutefois, en eupnee, le message afferent respiratoire est principalement vehicule par les fibres du nnp. Le codage du flux respiratoire spontane fait intervenir des recepteurs sensibles, soit au flux, soit a la pression. Nous avons etudie les reponses des muscles respiratoires et des neurones respiratoires du tronc cerebral a des stimulations electriques et mecaniques par puffs d'air provoquant des eternuements. Ces etudes ont ete effectuees chez l'animal intact, vagotomise et curarise, ou en inflation. L'eternuement comprend une phase de preparation inspiratoire pendant laquelle apparaissent des inhibitions transitoires synchrones de chaque choc de stimulation puis une periode d'echappement precedant l'effort expiratoire. Durant les inhibitions transitoires, les neurones et les muscles expiratoires larynges et intercostaux sont fortement actives. Nous avons formule l'hypothese que les afferences nasales impliquees dans l'eternuement agissent aux niveaux pontique et bulbaire. Enfin, nous avons montre que dans la periode postnatale, les afferences nasales myelinisees, l'environnement des recepteurs ainsi que le reflexe d'eternuement sont immatures. Nos resultats suggerent cependant que cette immaturite n'implique pas seulement les structures peripheriques