Bases de la co-secretion chlore/macromolecules dans les cellules caliciformes intestinales
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Paris 7Disciplines:
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Le concept de co-secretion epitheliale, traduisant le fait qu'une cellule epitheliale exerce a la fois une fonction de secretion hydroelectrolytique et macromoleculaire, reposait jusqu'ici sur des arguments indirects, faute de modele cellulaire adapte. Le but du travail presente ici etait 1) de valider un modele d'etude in vitro de la co-secretion, le modele c1. 16e et 2) de dissequer les bases cellulaires et moleculaires de cette co-secretion cl-/macromolecules. Ce travail s'articule en 4 chapitres. Le premier chapitre analyse la reponse de la lignee clonale mucosecretante, phenotypiquement homogene, le cl. 16e, a divers secretagogues, tant en termes de secretion de cl- que d'exocytose de mucines. L'ordre d'efficacite d'agents stimulant la voie de l'ampc (vip, forskoline) et d'agents stimulant le ca#2#+ (carbachol) etait vip (forskoline)>carbachol pour la secretion de cl- et carbachol > vip (forskoline) pour l'exocytose du mucus. L'atp extracellulaire, agissant par l'intermediaire de recepteurs p#2 purinergiques apicaux etait le plus puissant secretagogue a la fois pour la secretion de cl- et l'exocytose du mucus. Dans ce premier chapitre a ete aussi etudiee la mobilisation du ca#2#+ intracellulaire associee a la stimulation des recepteurs purinergiques des cellules cl. 16e ainsi que le couplage stimulus-secretion dans ces cellules. Les resultats montrent que la conductance cl- stimulee par l'atp extracellulaire ne depend pas de la mobilisation de ca#2#+ provoquee par l'atp. En revanche la conductance cl- stimulee par l'atp depend du maintien du taux basal de ca#2#+. Sachant que la stimulation de la co-secretion par l'intermediaire des recepteurs purinergiques laisse encore certaines zones d'ombre en ce qui concerne la signalisation, nous avons deliberement choisi un systeme mieux defini, celui de la stimulation de la co-secretion passant par la voie de l'ampc pour la suite de notre etude sur les bases de la co-secretion cl-/mucus. Dans ce dernier cas la signalisation est bien connue et manipulable par des antagonistes specifiques, et les canaux ioniques mis en jeu impliquent la proteine