Photophysique et photochimie de complexes heteroleptiques de ruthenium (ii) comme nucleases hydrosolubles. Mecanisme primaire de coupure photoinduite de l'adn
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
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Abstract FR:
Ce memoire porte sur l'etude des proprietes spectroscopiques et photophysiques de complexes mononucleaires et dinucleaires de ruthenium (ii) et sur leur interaction avec l'adn. Deux series de complexes ont ete choisies, ru#x(phen)#2#x(l)#2#x#+ et ru#x(tap)#2#x(l)#2#x#+ (phen = 1,10-phenanthroline, tap = 1,4,5,8-tetraazaphenanthrene ; x = 1,2), avec comme ligand l une bpy (2,2'-bipyridine) ou une bis-bpy comportant une chaine flexible, pontante ou non pontante, hydrocarbonee ou contenant des groupements amine. Cette etude, menee dans l'ethanol, l'acetonitrile et dans le tris-hc1 a 298 k et 77 k montre que le niveau d'energie #3tcml des complexes tap est inferieur a celui de leurs homologues phen, et que les complexes de la serie tap sont plus oxydants que ceux de la serie phen. L'etude par spectroscopie par eclair laser montre que les complexes des deux series, en presence des bases qui constituent l'adn, reagissent de preference avec la gmp, avec une efficacite bien plus grande pour les complexes tap. Cette etude apporte aussi la preuve de l'existence d'un transfert d'electron direct de la gmp aux complexes tap excites. Comme cette reaction n'est pas observee avec les complexes phen, plus sensibles a l'oxygene, leur desactivation implique un transfert d'energie a l'oxygene. En presence d'adn, l'intensite de luminescence des complexes phen augmente, alors que celle des complexes tap subit une desactivation. Pour les deux series, l'effet de sel sur le declin biexponentiel de l'emission montre qu'une partie des complexes est liee a l'adn. L'irradiation continue et monochromatique des complexes en presence d'intercepteurs specifiques des intermediaires reactionnels montre que o#2##- intervient dans la coupure photoinduite d'adn par les complexes tap, ce qui implique un mecanisme de transfert d'electron (type i). Par contre, la coupure par les complexes phen est due a #1o#2. Elle a donc lieu par un mecanisme de transfert d'energie (type ii).