thesis

Boues d'épuration et micro-organismes pathogènes : influence de différents traitements et du stockage

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Nancy 1

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Thèse de doctorat en Chimie et microbiologie de l'eau. En France, le traitement des eaux résiduaires abouti à une production annuelle de 865 000 tonnes de boues d'épuration (M. S. ) en majeure partie éliminées par incinération ou par valorisation agricole. La contamination microbiologique des boues brutes est systématique, du fait même de leur nature fécale. Par ailleurs, ces boues à forte teneur en matière organique sont très souvent le siège de fermentations, à l'origine de nuisances olfactives. Elles doivent donc subir, avant d'être valorisées en agriculture, un ou plusieurs traitements de stabilisation, visant essentiellement à réduire leur pouvoir fermentescible. Ces traitements de stabilisation sont généralement défavorables à la survie des micro-organismes et certains d'entre eux entraînent une telle inactivation des pathogènes qu'ils sont qualifiés de traitements hygiénisants. Ainsi, la réglementation française a-t-elle introduit la notion de boues hygiénisées, qui doivent contenir moins de 8 salmonelles, moins de 3 oeufs d'heminthes viables et moins de 3 Enterovirus (NPPUC) par 10 grammes de matière sèche. Les boues stabilisées, ou hygiénisées, sont épandues à l'état liquide, pâteux ou solide, après une période de stockage pouvant aller jsuqu'à 9 mois. Au cours de ces différentes étapes de stabilisation et de stockage, les micro-organismes entériques sont soumis à une inactivation. Néanmoins, les quantités de virus, bactéries et oeufs de parasites intestinaux épandues sur les sols peuvent constituer un risque de contamination des hommes ou des animaux, qui dépend notamment de leur survie dans les sols et leur dose minimale infectante. L'obejctif du travail a été d'étudier la contamination microbiologique des boues d'épuration urbaines, et, plus particulièrement le devenir de certains micro-organismes pendant le stockage des boues et à la suite de 2 traitements susceptibles d'être considérés comme hygiénisants, à savoir le chaulage et le compostage. L'étude a porté sur 3 micro-organismes pathogènes (Enterovirus, salmonelles et oeufs de nématodes viables) et parallèlement sur 2 indicateurs bactériens de contamination (E. Coli et entérocoques) et 3 indicateurs potentiels de contamination virale ( coliphages somatiques, bactériophages à ARN F spécifiques et bactériophages de B. Fragilis). [. . . ]