thesis

Etudes biochimique et moleculaire de la production d'acide indole-3-acetique chez pseudomonas syringae

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Paris 6

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Abstract FR:

Nous avons analyse la production d'acide indole-3 acetique (aia) pour les 52 pathovars appartenant a l'espece pseudomonas syringae ainsi que pour les especes proches. La plupart des souches se sont revelees susceptibles de liberer de l'aia dans le milieu de culture. Les souches se repartissent en 2 groupes. Le premier comprend des souches pouvant produire des quantites tres importantes d'aia dans le milieu de culture, superieures a 3. 10#-#5 m. Pour ce groupe de souches, l'aia est le compose majoritaire detecte. Le deuxieme regroupe les 4/5#eme des souches. Les concentrations d'aia dans les surnageants sont plus faibles, de l'ordre de 4. 10#-#6 m. Dans les 2 cas, les concentrations en aia peuvent etre 20 fois plus importantes lorsque le milieu de culture est supplemente par 2,5 mm de tryptophane. De facon tres interessante, d'autres composes indoliques sont mis en evidence dans les surnageants des souches appartenant au groupe 2. Il s'agit de l'indole-3 aldehyde, de l'acide indole-3 pyruvique (aipyr) et de l'acide indole-3 lactique. Ces 2 derniers sont des intermediaires potentiels de biosynthese de l'aia et peuvent etre detectes a des concentrations superieures a celles de l'aia. De plus, nous avons pu montrer a l'aide de tests biologiques simples que ces 2 composes peuvent avoir des effets presque aussi importants que l'aia sur la croissance de materiel vegetal. De facon remarquable, toutes les souches appartenant au groupe 1 (produisant les niveaux les plus eleves d'aia) semblent posseder les genes de biosynthese de l'aia, iaam et iaah, initialement clones chez p. Syr. Pv. Savastanoi. L'existence d'une autre voie de biosynthese de l'aia, avec vraisemblablement l'aipyr comme intermediaire, pourrait expliquer la presence d'aia dans les surnageants de culture des souches du groupe 2. De plus, la sequence du gene iaal (qui code pour une enzyme permettant la conversion de l'aia en un derive moins actif, l'aia-lysine) parait remarquablement conservee au sein de l'espece p. Syringae. Plusieurs copies de ce gene seraient meme presentes. Tous ces resultats plaident en faveur d'un role biologique important pour la biosyntheses d'aia et d'autres derives indoliques par ces bacteries.