Etudes fonctionnelles sur la presentation des superantigenes
Institution:
Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
Nous avons etudie l'effet in vivo de l'uda, une lectine extraite de la grande ortie, d'une part pour confirmer les observations effectuees in vitro, et d'autre part pour comparer les effets in vivo de l'uda a ceux des autres superantigenes. L'injection d'uda a une souris entraine une deletion presque totale des cellules exprimant le segment v8. 3 du rct. Cette deletion est precedee au niveau peripherique, mais pas thymique, d'une phase d'expansion clonale. Nous avons ensuite demontre que l'uda est egalement un superantigene pour les lymphocytes t humains : l'uda induit en effet une proliferation des lymphocytes peripheriques humains, dependante de la presence de cellules presentatrices de l'antigene et inhibee par un anti-cmh de classe ii. Les lymphocytes exprimant le segment v8 et, dans une moindre mesure, ceux exprimant le segment v13. 1, sont preferentiellement stimules par l'uda. La proliferation et les modifications du repertoire etant modestes, nous avons conclu que l'uda est un superantigene faible sur les cellules humaines. D'autre part, nous avons etudie les mecanismes fins de presentation du superantigene vsag7 par le cmh de classe ii. En utilisant un test in vitro faisant intervenir des lignees cellulaires transfectees le cmh de classe ii ou le superantigene vsag7, nous avons confirme des observations deja realisees dans des systemes moins controles concernant l'existence d'un transfert intercellulaire de vsag7. La separation des deux types cellulaires par une membrane semi-permeable diminue fortement, mais n'abolit pas completement le transfert de vsag7. Cette observation indique que l'activite de transfert n'est pas dependante d'un phenomene de contact cellulaire. Le transfert de vsag7 peut donc etre assimile a une activite paracrine, c'est a dire faisant intervenir la proximite cellulaire. Enfin, en utilisant une batterie de cellules transfectees par des mutants du cmh de classe ii humain dr1, nous avons demontre que vsag7 ne se lie sur aucun des sites habituels de liaison des superantigenes, comme les boucles ou l'exterieur des helices des chaines et du cmh de classe ii. Par contre, le residu 66, situe dans la niche a peptide, semble intervenir la presentation de vsag7. Ce resultat est un argument en faveur de la liaison du superantigene vsag7 dans la gorge a peptide du cmh de classe ii.