thesis

Etude de la radiolyse de l'adn : interactions avec les proteines

Defense date:

Jan. 1, 1993

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Institution:

Orléans

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

L'attaque radiolytique de l'adn est essentiellement due aux radicaux hydroxyle, produits par la decomposition de l'eau sous l'effet des radiations ionisantes. Les dommages induits sur l'adn sont multiples et nous nous sommes exclusivement interesses aux coupures de chaines. Le fait que des proteines liees a l'adn le protegent de la coupure radiolytique par masquage physique, nous a amene a developper une methode d'empreinte moleculaire par radiolyse afin d'etudier les interactions adn-proteine in vitro. Trois types de radiations ionisantes ont ete utilisees: les gamma, les beta, et les neutrons rapides. Nous avons tout d'abord valide la technique d'empreinte moleculaire avec plusieurs systemes desoxyrinucleoproteiques bien definis: les complexes represseur-operateur lac et crp-site specifique de l'operon lactose d'escherichia coli, et le core de nucleosome. Nos resultats sont similaires a ceux qui sont obtenus avec des sondes plus classiques telles la dnase i, les composes 1,10-phenanthroline-cuivre et fe(ii)edta, le dms, et la radiation uv. Cette technique a une tres bonne resolution, tous les sites nucleotidiques peuvent etre analyses, puisque tous sont des sites de coupure radiolytique potentiels. Nous avons ensuite mise a profit ces experiences pour etudier la fixation sur l'adn de la proteine mc1, proteine chromosomique issue d'une archaebacterie methanogene, methanosarcina sp. Chti55. Des fragments de restriction totalement couverts par la proteine montrent une periodicite d'attaque. Elle correspond a la longueur du site exclu par la proteine: 11 paires de bases. Sur l'adn nu, la sequence 5'aatt apparait moins radiosensible que le reste de la molecule. Ce phenomene serait du a des modifications locales de la structure de l'adn. Pour le meme systeme d'interaction, les irradiations avec les photons gamma et les neutrons rapides donnent des resultats identiques. La technique d'empreinte moleculaire, qui ne met en jeu aucun reactif chimique, devrait pouvoir etre developpee pour l'etude de complexes desoxyribonucleoproteiques in vivo