thesis

La secretion nectarifere de lianes de guyane; origine, composition et devenir du nectar

Defense date:

Jan. 1, 1993

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Institution:

Paris 6

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Les nectaires extra-floraux etudies sont portes par des plantes croissant en milieu ouvert, confrontees a des conditions climatiques extremes (temperature elevee, humidite relative faible, eclairements forts). Les lianes suivies au cours de ce travail appartiennent a trois familles distinctes: passiflora glandulosa cav. , passiflora vespertillo (passifloracees); stigmaphyllon convolvulifolium a. Juss. , stigmaphyllon hypoleucum miq. (malpighiacees); mimosa gurlandinae aubl. , et mimosa mycradenia benth. (mimosacees). La secretion nectarifere est envisagee sous deux approches fondamentales complementaires: physiologique et ecologique. Plusieurs orientations sont donnees a ce travail en ce qui concerne le role que peuvent jouer les dispositifs secreteurs dans les mecanismes biologiques et physiologiques de la plante entiere. En effet, les nectaires sont envisages successivement comme des reservoirs a carbone et a calcium, remobilisables au cours de la croissance des jeunes feuilles; comme des organes puits augmentant le transport de metabolites vers les organes jeunes porteurs des nectaires; enfin comme des soupapes de surete permettant d'evacuer les composes excedentaires du metabolisme des feuilles. Les nectaires sont ensuite, envisages dans leur fonction ecologique et la relation existant entre la secretion nectarifere et la presence de fourmis consommatrices de nectar est recherchee. La protection biotique des organes aeriens de la plante assuree par les fourmis contre les attaques des phytophages est consideree. L'importance de la protection biotique est comparee a celle assuree chimiquement par la plante en synthetisant dans les feuilles, des composes repulsifs pour les herbivores. En dernier lieu, les fourmis tres presentes sur les nectaires pourraient faciliter la secretion nectarifere par leur consommation, en entretenant un gradient de concentration entre les cellules secretrices externes et la surface du nectaire. En conclusion, la secretion nectarifere est au moins aussi importante dans la fonction physiologique de la plante que pour sa protection. La fonction secretrice est a reconsiderer en mettant en parallele les deux approches fondamentales soulignees dans ce travail