Réponses moléculaires et physiologiques des solanacées lycopersicum esculentum (MILL. ) et nicotiana tabacum (L. ) soumises à divers composants fongiques
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La première partie de notre étude concerne la fusariose, maladie pouvant atteindre des plantes de grande importance économique. Cette maladie provient d'une infection racinaire par des fusarium oxysporum pathogènes. Mais, certaines souches sont non pathogènes, et peuvent, en traitement préalable à la souche pathogène, protéger les plantes contre la fusariose. Le mécanisme biochimique endogène à la plante reste inconnu. L'implication des phytoalexines, des glucanases, chitinases et peroxydases, à effet fongistatique ou antifongique a été recherché. Quelques composés de faible poids moléculaire ont effectivement été extraits du végétal traité par des suspensions conidiennes de fusarium oxysporum non pathogènes ou par leurs extraits préparés à partir du mycelium. En ce qui concerne les enzymes, aucune contribution des activités glucanases et peroxydases n'a pu être démontrée. En revanche, l'activité chitinase pourrait être impliquée dans la réduction des symptômes de la maladie. L'induction de résistance proviendrait alors d'une quantité de chitinase systémique supérieure à celle retrouvée lors d'un traitement par le pathogène. Le mode de résistance du végétal à l'acide fusarique, toxine produite par certains fusarium a été également recherché. Une métabolisation plus rapide de la toxine chez les suspensions cellulaires provenant de variétés de plante résistante à la fusariose les rendrait plus résistantes. Le second volet concerne l'étude des effets membranaires des toxines de cercospora beticola, agent de la cercosporiose de la betterave sucrière. Une sonde à potentiel a été utilisée en présence de suspensions cellulaires. Des ionophores, découplants, et inhibiteurs d’ATPases, et quelques béticolines ont été testés. Une corrélation entre les valeurs d'inhibition de l' H+-ATPase in vitro et l'efficacité des béticolines 1, 2, 3, 7 et 13 sur la dissipation du potentiel membranaire est obtenue. L'action de ces béticolines semble donc être liée a l'inhibition directe de l'H+-ATPase. Mais pour les béticolines 0, 4 et 5 d'autres mécanismes semblent être prépondérants.