Modelisation de la productivite primaire nette continentale
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
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Abstract FR:
Deux approches de modelisation de la productivite primaire nette continentale (npp) a partir de mesures satellitaires basees sur le modele parametrique de kumar et monteith (1981) sont presentees. Ce type de modeles decompose la npp (p#n) en produit du rayonnement solaire incident (s#g#,#0) par 3 facteurs: l'efficience climatique (c) ou rapport entre rayonnement photosynthetiquement actif et rayonnement global, l'efficience d'absorption du rayonnement par le feuillage (f) et l'efficience de conversion du rayonnement absorbe en matiere seche (e): p#n = efc s#g#,#0. Dans cette etude, c est une constante, f est relie lineairement a un indice de vegetation derive de mesures satellitaires, le ndvi ou normalized difference vegetation index, s#g#,#0 est une sortie de modele de circulation generale. Dans la premiere approche, une compilation de valeurs de e pour differents biomes et une carte de vegetation et de fraction de cultures sont utilisees pour deriver une carte d'efficiences de conversion variant spatialement. Dans la deuxieme approche une compilation de courbes de reponse du flux de co#2 au-dessus des ecosystemes en fonction du rayonnement est utilisee pour calculer une efficience photosynthetique e' constante, et une modelisation independante de la respiration autotrophe r#a est developpee: p#n = p#b - r#a = e' cf s#g#,#0 - r#a. Ces deux approches donnent des estimations de npp globale de l'ordre de 50 a 60 gt(c) par an, avec des variations spatiales caracterisees par une relativement faible npp pour les forets equatoriales, par rapport aux savanes tropicales et aux zones temperees de l'hemisphere nord. Ces variations sont differentes de celles classiquement admises, ou les forets equatoriales sont les ecosystemes les plus productifs. Les differences sont dues a la part importante d'assimilats utilises pour la respiration autotrophe dans les forets equatoriales. Deux types d'applications de ces modeles sont presentees. Dans la premiere, des indices de vegetation pour les annees 1986 a 1991 sont utilises comme donnees d'entree. Les estimations de npp sont sensibles aux differences interannuelles d'indices de vegetation, en particulier au cours d'annees climatiques extremes. Dans la deuxieme, les flux de npp, ainsi que des flux de respiration heterotrophe, oceaniques et anthropiques sont introduits dans un modele de transport atmospherique, et les variations saisonnieres de concentration en co#2 resultantes comparees a des mesures. Cette etude met en evidence une probable surestimation de l'amplitude saisonniere des flux de respiration heterotrophe par les modeles classiques, et ne permet pas de conclure sur la validite des variations spatiales de npp estimees par notre approche par rapport a une approche classique