thesis

Transfert et survie de Listeria monocytogenes dans l’environnement des cultures maraîchères

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Authors:

Abstract EN:

The survival and the transfer of Listeria in soil and on leaves were studied in open field and laboratory conditions. Studies in open field conditions identified the spreading of organic fertilizers and sprinkled-irrigation as agricultural practices contributing to the presence of L. Monocytogenes on produce. A higher relative humidity as well as a cooler climate would contribute to increase its survival. However, even with a high inoculum, Listeria did not persist in the environment of vegetable crops for long periods (decrease of 7 log in 63 days in the soil and of 9 log in 2 days on the leaves). In the laboratory, L. Monocytogenes was able to multiply on parsley leaves under satured relative humidity whereas its declined rapidly under low relative humidity (4-5 log in 8 days). However, under low relative humidity, a non-culturable viable population (VNC) of L. Monocytogenes remained on the leaf surfaces. This population of VNC did not seem to be able to recover its culturability when the parsley leaves were placed under satured relative humidity. The investigation of mechanisms involved in survival of L. Monocytogenes on parsley leaves under low relative humidity showed 1) the role of the alternative sigma factor B in the persistence of L. Monocytogenes on the parsley leaves; 2) the implication of the Fri protein in the persistence of VBNC L. Monocytogenes and 3) a protective effect of glycine betaine on L. Monocytogenes on the parsley leaves. The protective effect of the glycine betaine on L. Monocytogenes was not due to an intracellular accumulation by the uptake systems BetL, Gbu and OpuC.

Abstract FR:

La survie et le transfert de Listeria dans l’environnement agricole puis sur les feuilles de persil a été étudiée en plein champ et en microcosme de laboratoire. Les études en plein champ nous ont permis de caractériser l’épandage de matières organiques et l’arrosage ou l’irrigation par aspersion comme des pratiques agricoles contribuant à la présence de L. Monocytogenes sur les cultures maraîchères. Une humidité plus élevée ainsi qu’un climat plus frais contribueraient à augmenter leur survie. Néanmoins, la persistance de Listeria dans l’environnement des cultures maraîchères reste très faible (décroît de 7 log en 63 jours dans le sol et de 9 log en 2 jours sur les feuilles). En laboratoire, L. Monocytogenes est capable de se multiplier sur les feuilles de persil en condition d’humidité saturante, tandis que sa population décline rapidement de plusieurs log en humidité non saturante. Toutefois, sous faible humidité, une population viable non cultivable (VNC) de L. Monocytogenes s’est maintenue à la surface des feuilles. Néanmoins, cette population VNC ne semble pas capable de recouvrer sa cultivabilité lorsque les feuilles de persil sont placées en condition d’humidité saturante. L’étude des mécanismes impliqués dans la résistance au stress pour la survie de L. Monocytogenes sur les surfaces foliaires sous faible humidité relative a démontré 1) l’implication du facteur transcriptionnel σB dans la persistance de L. Monocytogenes sur les feuilles de persil; 2) l’implication de la protéine Fri dans la persistance de L. Monocytogenes sous forme VNC et 3) un rôle protecteur de la glycine bétaine dans la persistance de L. Monocytogenes sur les feuilles de persil. L’effet protecteur de la glycine bétaine chez L. Monocytogenes n’est pas attribué à une accumulation intracellulaire par les transporteurs BetL, Gbu et OpuC.